Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 25 juillet 2009

Une vie d'hormones

Hier, je m'ennuyais royalement dans le bus et je regardais les filles rentrer en feignant de lire mon livre, plusieurs étaient belles, c'est pas le choix qui manque en été, et je me disais : «Pourrais-je vraiment m'empêcher de bander devant une de ces filles si elle faisait devant moi, nue, le grand écart?» Ben non justement, les hormones c'est automatique, ça fait lever tout de suite la mécanique parce que mes petits spermatozoïdes, ces courageux conquérants, ont soif d'un bel ovule sexé, même si je n'en ai aucune envie. Et là je pensais à un personnage de Kundera, Tomas je crois, dans L'insoutenable légèreté de l'être qui se plaignait qu'il avait sacrifié plein de baises possibles pour une seule femme qui au bout de quelques années le sacre là. Je me disais : «Les deux font plein de sacrifices de baises, à quoi ça rime?» Soit on se ramasse pépère, soit on se ramasse Casanova. Il n'y a pas de milieu semble-t-il, si on ne veut pas être obligé de mentir et de faire du mal. Pourquoi continuons-nous à nous comporter comme des couples sérieux qui veulent fonder une famille et pour qui la monogamie serait avantageuse, alors que la plupart du temps nous ne voulons faire que l'amour et que nous n'en avons rien à foutre de la marmaille? Pourrions-nous prendre l'amour plus à la légère et arrêter de nous en faire croire ou de vouloir en imposer aux autres?

Aucun commentaire:

Publier un commentaire