Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 12 juillet 2009

EntRailleS

Hier soir approché sucer sang ton entaille doigt plaisir Cecilia érection troublé goût ferreux de sang chaleur bouche texture moiteur mains excité au plus haut point jusqu'à maintenant tu ne t'es jamais opposé à aucun de mes phantasmes, ni moi aux tiens, phantasme dépravé et pervers tel que je l'imagine.

Ces derniers temps beaucoup de rêves à propos de carcasses d'animaux. Je me réveillais de ces rêves avec un certain dégoût et inquiet. J'étais sexuellement excité, même moment chasse à la télévision : moi qui est tant dégoûté par la chasse et le fait de tuer des animaux. Imaginé nue avec moi, faire l'amour dans les entrailles encore chaudes, orignal mort. Tes magnifiques cheveux noirs imbibés de sang, ton visage, longues jambes, ton corps était recouvert de ce sang animal, un magnétisme effroyable : celui du fauve.

Je baisais un fauve, toi Cecilia, couverte du sang chaud de ta dernière victime. Moi-même je suis un fauve, mais plus nomade que fauve, et j'aimerais parfois manger des parties de ton corps : j'ai faim de toi. Amours cannibales. Mordiller ces parties de ton corps, lécher le sang menstruel de ton sexe le long de tes cuisses, coulant, chaud, si beau à regarder ruisseller. Tu prend un bain de sang animal, le contraste du sang rouge sur ta peau laiteuse, je t'enlace, mêler ton sang au mien; je passe ma main dans le sang séché de tes cheveux, je me fond en toi, je te baise comme jamais.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire