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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

vendredi 17 décembre 2010

Reflexionen über das Leben...

Je ne crois en rien et je ne suis d'aucun parti... J'étudie les idées politiques et les croyances religieuses et je ne colle jamais à rien... Je ne sais pas pourquoi, je suis imperméable à tout, je ne suis sûr de rien, je n'ai aucune conviction...

Il en a toujours été ainsi, ou presque... Je «ballotte» comme Hölderlin...

En fait, j'ai déjà été un incorrigible «idéaliste», et cela fut la plus grande erreur de ma vie, mais hé! Qu'est-ce que vivre sinon être en permanence dans l'erreur!

Une journée, les hommes sont la valeur absolue, et l'autre, ils ne valent guère mieux qu'une meute de poux... Vraiment, je regarde la nature, et je me demande pourquoi nous aurions plus de valeur que le reste... Pourquoi diable la vie humaine aurait-elle une valeur «absolue» comparativement au reste? Lorsque j'observe ces pauvres animaux que nous mettons en cage, ces poulets qui ne semblent vivre que pour devenir des Mec Poulet, ces vaches que nous ne faisons que siphonner comme des machines pour produire du lait, ces animaux qui se font enfermer et gazer pour surpop, ces autres dont on enlève cruellement la fourrure et qu'on laisse mourir dans un bac, etc., je me dis qu'on est tous une grosse gang de salauds et de rapaces... Notre inconscience nous rend parfois comme ça, mais surtout notre «grosseur» en tant que population, parce qu'on ne peut pas être partout à la fois et régler tous les problèmes...

Pensez-y: les enfants sont encore utilisés dans certains pays pour travailler 12 heures par jour par des véreux qui les exploitent... Ces véreux sont traités comme des rois dans leurs pays... Pourquoi? Essayez donc de savoir pourquoi la bête humaine se laisse exploiter de cette façon... Voilà un grand mystère... Pourquoi ce sont toujours les méchants qui règnent et qui ont tout? Nous sortons nous-mêmes à peine de l'esclavage «légal»... Mais il y aura toujours d'autres sortes d'esclavage... Parce qu'il y aura toujours un homme qui préfère qu'un autre homme travaille à sa place, pendant que lui se pogne le cul...

Paradoxalement, même si je suis un intellectuel universitaire, je pense comme les gens les plus simples: je crois en la bouffe et aux belles femmes, mais au deuxième degré... J'aime aussi relaxer tranquille chez moi dans mon lazyboy ou au café: ça aussi c'est important, que dis-je? c'est capital!

Pour les «idées», on repassera... J'aime mieux en rire et les critiquer, car selon moi, les hommes sont juste bons «à se casser la gueule», comme disait un certain Cioran...

Ça devient tranquillement une conviction toute cette merde, quoique, ça devient par le fait même assez chaud et confortable... :D

[Non terminé. Nuancer un peu, parler aussi des gens bons, puisque je suis censé croire à «rien», etc.]

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