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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

vendredi 17 décembre 2010

À propos des «idées»...

Je lisais hier aprem un billet de Carl Boileau à propos de Richard Martineau qu'il appelle affectueusement «Riri le clown», ça commence bien... J'ai trouvé le billet assez drôle, assez radical justement, peut-être un peu trop, après tout... Pourquoi?

Parce que je me dis qu'il ne sert pourtant pas à grand-chose de s'acharner sur des chroniqueurs tels Martineau ou Lagacé ou Filion ou Proulx ou Arcand ou Arthur... Pourquoi?

Pour la simple raison que si ce n'est pas ceux-là qui font la job, ce sera d'autres... Alors, je me demande réellement à quoi sert-il de s'en prendre à des têtes individuelles? - À rien. C'est tout le système à l'arrière-plan qui est pourri... Et c'est là que se trouve l'erreur la plus grave: de penser qu'en coupant une tête, on a gagné la partie... Pourtant, on coupe régulièrement des têtes à tous les gangs criminels du monde, et elles repoussent toujours aussi régulièrement...

L'erreur dans ce genre de critique consiste à croire que le peuple est en général au même niveau qu'un intellectuel universitaire, alors que c'est loin d'être le cas... Ma critique envers ceux qui croient aux «idées», la voici : le peuple en général ne comprend pas les «idées», il comprend ce qui satisfait son estomac et sa libido.

Il faudrait peut-être au moins tenir compte de l'avertissement des philosophes, car ils ne seront, après tout, jamais rois...

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