Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 29 décembre 2010

L'être humain est un être puant

1. Quand je rentre dans le métro et que je passe près d'un de ces grano-laino-bruno-soupo-populo-itinéranto-anarchistes avec son gros packsaco et que ses trois couches de chandails de laine brune embaument l'air à 10 mètres de sa sueur d'aisselles. Ça, j'adorrre... À un point tel, que je me mets à faire le salut. Il a fait le choix de ne pas faire de choix, c'est-à-dire de se laisser aller comme ça les dessous de bras, au «naturel». Toute sa personne, son linge au complet et bien en profondeur, sent la sueur, macère dans le pipi de chat. Au fond, il a fait le choix de puer, c'est tout; ça n'a aucun rapport avec la «naturalité» qu'on s'imagine à tort comme nécessairement «propre», «bonne», «équilibrée», «relaxante» et «harmonieuse». La puanteur du corps est plutôt «violente». Personnellement, je respecte le nez des autres : je me lave et je me parfume légèrement tous les jours. Je m'efforce de sentir bon, car vouloir être «naturel», c'est, bien souvent, imposer sa puanteur aux autres. L'être humain est un être puant. Ces gens veulent répandre la paix dans le monde et ne sont même pas minimalement capables de respecter le nez des autres. De plus, ils ne respectent aucune règle, s'évachent partout dans le métro, envahissent un wagon complet de leur crisse de puanteur de crasse, à un point tel, qu'une fois j'ai été obligé de changer de wagon. C'est dans ces moments que j'ai envie de virer à droite de toutes mes forces. Je n'aurais jamais pu vivre, si j'avais été de l'époque, avec ces imbéciles d'hippies. Déjà, juste de les voir avec leurs grosses barbes m'écoeure totalement. L'homme ne peut pas être naturel, c'est une absurdité théorique à tous les points de vue. Stagner c'est crever, on est forcés d'aller de l'avant man, lâche la mescaline. Tu veux changer le monde avec ta puanteur? Commence par changer de vêtements.

2. L'odeur du patchouli mélangée à l'odeur de la sueur. Mais le patchouli, seul, est suffisant pour me procurer un orgasme olfactif écoeurant. Si Elizabeth Hurley, my woman, sentait le patchouli, je lui vomirais dessus de plaisir.

3. Des pieds d'hommes : gros, carrés, poilus. Y a rien qui m'écoeure le plus que la vue de pieds d'hommes, par exemple, en sandales l'été. Autant c'est par ce côté que j'adore absolument les femmes, autant c'est par ce côté que je déteste absolument les hommes, ces hobbits écoeurants de beauté et de bonne senteur...

Aucun commentaire:

Publier un commentaire