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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 22 décembre 2010

De la cruauté de l'être humain...

Je feuilletais l'autre jour un magazine dont le thème du mois était la peine de mort: «Est-ce que la guillotine n'inflige-t-elle pas un supplément de souffrance au condamné?» Grande question... En effet, selon certains chercheurs de l'époque, la tête coupée continuerait à «vivre» quelques secondes, voire quelques minutes... La perspective est terrifiante... Se voir tomber au fond du bac, ensuite se faire prendre par les cheveux et voir la foule crier de contentement devant le spectacle de notre tête coupée... C'est à lever le cœur...

Je comprends maintenant pourquoi les peines de mort ont été progressivement abolies... Des questionnements ont fait douter le public, voire, ont écoeurés celui-ci... Après avoir lu un peu plus loin sur l'écartèlement et la roue, je me suis dit qu'une chance que l'homme mourait après une certaine dose de souffrances, sinon on trouverait le moyen de lui en infliger davantage et ça ne finirais jamais.... Par exemple, si les membres pouvaient repousser ou se réparer rapidement, on attendrait qu'ils repoussent ou se réparent pour les recouper ou les arracher ou les briser ad infinitum... La mort, vue de cette façon, est salvatrice...

Jusqu'où faut-il «payer»? Et qu'est-ce que le «crime» lorsqu'on constate que tous les gouvernements, c'est-à-dire ceux-là mêmes qui administrent la peine, sont corrompus?

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