Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 2 septembre 2009

La vie des gens riches et famousses

Pourquoi ai-je toujours l'impression que mon propriétaire a une hose à la main et est en train d'arroser son gazon?

Je bois mon café matinal et dans 5 minutes je vais probablement commencer à me sentir horny.

Hier soir au café, je pensais à l'hôpital, en train de lire Capitalisme et schizophrénie, et j'ai trouvé l'analogie : l'hôpital est un utérus géant.

Est-ce que tu aimerais être publié? -Je l'ai déjà été, et franchement, je n'en ai plus rien à foutre de la gloriole. En même temps, ça me donne le droit de vous envoyer chier, éditeurs inclus, et aucun plaisir ne peut égaler ça.

Ce matin, je me sens comme Stephen Hawking : un cerveau dans une chaise roulante. Les neurones en moins.

Le 2180 Elo aux échecs n'est plus : je ne joue plus aux échecs. Pourquoi? -Ça consomme trop de temps. Tu joues depuis combien de temps? -Depuis trop longtemps déjà, dix ans. Dix ans de perdu dans la dope, dix ans aux échecs : un échec fulgurant, ou l'art de perdre son temps de façon inélégante. De toute façon, j'ai toujours été convaincu que quoi que je fasse, ça reviendrait toujours au même, c'est-à-dire : que je finirais par crever. Je vais probablement recommencer à jouer dans un mois ou deux, ou commencer à résoudre des problèmes de calcul différentiel et intégral, ou prendre des cours de grec ancien, ou dérouiller mon allemand, ou continuer mes cours de chinois, ou encore me mettre à l'arabe et manger des chattes arabes.

Le labeur de l'homme est un long cri absurde en direction du néant. (À chanter en choeur lors de votre prochaine fête familiale)

Aucun commentaire:

Publier un commentaire