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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 10 septembre 2009

I Wanna Fuck Now

C'est le titre d'une pièce du groupe industriel Klute que j'écoutais dans les années 90. Je me rends compte aujourd'hui de ce que ce titre a de ridicule, et pourquoi le groupe n'a pas duré : personnellement, je ne me vois pas en train de crier sur un stage «I Wanna Fuck Now!», même au son de la meilleure musique industrielle du monde.

Si tu veux «fourrer» right now, appelle-toi une escorte, ou descend la culotte de ta blonde sans avertissement, mais disons que ça fait assez pitoyable, et surtout, en manque, désespérément. Nietzsche disait dans le Zarathoustra qu'il y a des hommes pour qui il n'y a pas de plus grand plaisir que de faire l'amour. C'est le seul et unique, et le plus grand plaisir de leur vie : il ne pense qu'à ça, que ce soit aux femmes ou aux hommes. C'est l'enjeu principal de leur vie, et de tous leurs projets : «À quand ma prochaine baise?». Je les appelle les «voluptueux».

Personnellement, j'aimerais n'avoir aucun désir sexuel et être à l'image d'un être divin, céleste, omniscient, sans désir aucun, même pas celui de manger. C'est la connaissance qui me fait bander, les livres, et j'ai fait le choix conscient de faire passer la composante sexuelle et le désir charnel après mes objectifs. J'aime bien par contre m'amuser à imaginer toute sorte de choses, fantasmer, parler de cul sans retenue, ça aide à évacuer, et ça réveille la libido qui parfois sommeille à demi. Je prends le désir quand il passe, et je ne planifie jamais de faire l'amour. L'amour doit toujours être spontané pour rester vivant. En tout cas, c'est ma vision des choses, et mon truc pour éviter de tomber dans la routine. La routine comme l'excès sont les ennemis mortels de l'amour.

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