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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 12 septembre 2009

L'enfer est à 6h du matin, et il griche

J'ai à peine dormi, mon réveil-matin crache sa musique et ses grichements volume au max. Je cuve encore ma bière que j'ai bue jusqu'au petit matin, une dizaine. Vite on fait le café. J'échappe une bonne grosse louche de café moulu Arabica directement dans le beurrier, ça commence bien. Je mets l'eau dans la cafetière et je saute dans la douche. Là, ça me revient en rots : à qui ai-je écrit? qu'est-ce que j'ai dit? ai-je trop parlé? Car c'est mon problème principal la communication, la parole, étant mercurien j'exprime toujours gauchement mes sentiments; je me répète tout le temps intérieurement «Farme ta yeule!», mais je fais toujours le contraire. Si je l'avais fermé plus souvent, j'aurais peut-être eu moins de difficulté dans la vie.

Je reviens pour déjeuner : il n'y a rien à manger, sauf une sandwich au jambon que je peux me faire avec de la mayo. Pas dans mes habitudes, mais je file déjà shitty, alors mangeons de la shit, faisons nous payer nos conneries et mordons à pleine bouche dans ce beau sandwich de nitrites. Je prends la cruche à café, elle est très lourde : j'ai oublié de vider le vieux café d'hier, ce qui fait que mon nouveau café est mélangé avec de l'ancien, froid. Câlisse... Je suis forcé de le boire, car je n'ai plus le temps; j'en prends quelques gorgées, dégueu et tiède, continue à boire, pas le choix, je dois me réveiller, c'est capital pour mon boulot, je n'arriverai pas là en loque humaine. Finalement, ça se résumait à cela : je buvais d'la marde, mangeait d'la marde, me sentait comme d'la marde, j'avais le mental comme d'la marde et le corps plein de marde. Comment bien commencer la journée...

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