Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 18 mai 2011

La business de la médecine..

Autrefois, je trouvais un peu fou qu'une personne ne veuille pas se faire soigner par un médecin, mais après mon expérience personnelle avec ceux-ci, je les comprends beaucoup mieux.. Robert Burton, l'auteur de l'Anatomie de la mélancolie, disait que «selon un proverbe allemand, un nouveau médecin signifie un nouveau cimetière».. Je ne suis pas loin de croire de même aujourd'hui..

Je ne sais pas pourquoi nous les admirons tant et les idéalisons comme des imbéciles alors que c'est probablement une des classes les plus cyniques de la société.. C'est à croire que nous comprenons moins que les époques précédentes, nous avons moins de savoir empirique d'accumulé, moins de connaissances pratiques qui passent d'une génération à l'autre.. Et pourquoi donc? Parce que la science a le dernier mot, c'est le «nouveau» qui prime.. Or, la science n'est ni bonne ni mauvaise, mais ceux qui en possèdent les moyens savent quoi en faire pour qu'elle soit bassement profitable..

Il n'y a pas de quoi se vanter d'être victime, mais nous le sommes probablement tous potentiellement.. Je pourrais décider de ne pas en parler comme plusieurs victimes muettes ou qui ignorent leur situation, car se faire avoir n'est jamais plaisant à raconter.. Mais dans notre monde de spécialistes et de haut savoir technique, comment ne pas avoir à faire confiance à un moment ou à un autre à des gens qui sauront tirer profit de vous parce qu'ils doivent en vivre? Et cela sera d'autant plus facile que vous n'avez aucune idée de leur science..

Ainsi, on m'a prescrit des antibiotiques assez cher et assez fort pour soigner une soi-disant prostatite.. Celle-ci ne guérissant pas après trois mois, et moi n'étant plus capable de les prendre tellement c'était fort, on m'a tout de même represcrit la même médication pour un autre trois mois infernal.. J'avais dit à tous les médecins que j'avais vu que je buvais pas mal d'alcool.. Je bois en fait depuis cinq ans pour soulager diverses douleurs, dont mon dos qui me fait périodiquement mal: j'ai trouvé que c'était le meilleur remède.. Je bois quotidiennement trois bières disons..

Cependant, jamais aucun médecin ne m'a conseillé d'arrêter de boire avant de commencer des traitements par antibiotiques.. Alors, je continuais de boire un peu chaque jour.. Et le mal ne passait pas.. Pire encore: je développais un genre d'arthrite dans les doigts et des fois dans les orteils.. Un autre médecin, peut-être le dixième, croyait que je développais le «syndrome de Reiter» à cause d'une infection qui prenait de l'ampleur.. Et moi je croyais plutôt à un cancer.. Bref, vous savez avec toute la pub qu'on fait là-dessus, on devient parano.. «Montre-moi tes fesses»: vous connaissez? Eh bien, oubliez ça une coloscopie: on ne vous rappellera pas pour votre rendez-vous.. Je le sais, un des médecins me l'a prescrit.. C'est la faute de la pub: tout le monde se garroche pour se faire examiner dans le trou de cul pour un cancer potentiel.. Anyways, je m'en câlisse pas mal aujourd'hui, et y a personne qui va aller m'examiner là..

Bref, j'ai décidé par moi-même après huit mois de maladie d'arrêter complètement de boire, à ma seule initiative.. Jamais aucun médecin ne m'a conseillé d'arrêter de boire puisque ce pouvait peut-être être la cause, sinon l'unique cause, de tous mes problèmes.. Alors, dans un grand esprit ascétique, j'ai arrêté complètement de boire pendant un mois complet.. Résultat: tous mes problèmes de santé ont disparu.. Mais voilà maintenant: c'est pour ça que les antibiotiques ne marchaient pas: il n'y avait pas d'infection du tout.. Et c'est effectivement, puisque je m'en rappelle maintenant, ce que disait mon pipi: il n'y avait aucune trace d'infection même après plusieurs tests d'urine à différentes périodes.. Pour vérifier l'hypothèse, j'ai recommencé à boire pour une seule journée: mes problèmes sont revenus mais genre trois jours plus tard pour ensuite disparaître à nouveau..

Alors, le réel problème, c'est que mon corps ne tolère plus l'alcool.. Mais ça, aucun médecin ne me le dira jamais même si j'en suis sur mon lit de mort.. Puisque comme dit le proverbe: «Un nouveau médecin, c'est un nouveau cimetière»..

Aucun commentaire:

Publier un commentaire