Je ne t'ai jamais vu ni entendu, mais je sais que tu es là, et que tu veilles sur moi du mieux que tu peux.
Je t'ai éprouvé sans relâche pour savoir si tu existais.
Je ne suis pas croyant et cela n'a aucun rapport avec la croyance. Après tout, Socrate avait son daimon, et de plus, il l'entendait, puisque celui-ci lui parlait, le conseillait sur les choses à faire ou ne pas faire.
Dans mon cas, tu ne m'as jamais parlé, et c'est une chance... Parce que j'ai toujours su que tu étais là, mais sans jamais en avoir la certitude. Si j'avais eu la certitude, cela aurait entraîné ma perte. Je comprends maintenant. Toutes ces fois où j'ai échappé à la mort, à la maladie, au malheur, à la perte. Je n'avais qu'une amante : Toi qui est dans les cieux.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire