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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 19 juin 2010

Chaleur de la folie

J'ai passé une partie de mon sommeil à faire des rêves érotiques, surtout ce matin. C'était torride, mais pas sexuellement, c'était plutôt émotionnel, l'union des corps, la fusion, la proximité absolue. Je revenais en mémoire aux moments intensément érotiques que j'ai vécus adolescent. Je jurais à la femme que je caressais que je l'aimerais pour la vie, que c'était pour la vie, quoi qu'il arrive, mais quand on est jeune et que c'est notre premier amour, c'est toujours ainsi : tout est en termes d'absolu, d'éternel et d'intensité. Il n'y a pas de distance encore entre le corps émotionnel et le corps rationnel, tout ne fait qu'un. Ce n'est que plus tard, avec la souffrance et le déchirement de la chair que la méfiance et le refus viendront, et encore, je me surprends souvent à me dire : «Allons-y no strings atttached...». Il n'y a aucune place pour l'oubli. En chacune, inconsciemment, je cherche celle que j'ai perdue. Une impossible retrouvaille, et insensée. J'aimerais pouvoir tout effacer, et en même temps non. Son amour m'a mis au monde.

Je suis irrémédiablement fou...

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