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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mardi 24 novembre 2009

Questions sur le sens de la vie (46 à 63)

46. Si je dis qu'à la vie «éternelle» correspond un sentiment de bien-être permanent, mais aucune explication, cette vie peut-elle être «oppressante»?
47. Wittgenstein, Tractatus 6.4312 : «Cette vie éternelle n'est-elle pas aussi énigmatique que la vie présente?» Et encore en 6.44 : «Ce n'est pas comment est le monde qui est le Mystique, mais qu'il soit
48. Peut-on légitimement poser la question : «Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?»
49. Ce quelque chose dépend du fait de la conscience, mais sa perception des différents degrés dépend de son intensité.
50. Une conscience accrue produit une perception accrue de la réalité
51. La question : «Pourquoi y a-t-il des couleurs et des formes, plutôt qu'aucune couleur et aucune forme?» a-t-elle un sens?
52. La question : «Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?» laisse entendre, au fond, qu'il peut (doit) y avoir un «fondement ultime».
53. La question : «Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?» se ramène à celle-ci : «Pourquoi suis-je?» ou encore «Quel est le sens, la raison, le pourquoi de ma vie (et de tout le reste)?»
54. Avec cette question, on cherche un «but». Mais une fois le but trouvé, cela n'empêche pas son absurdité possible, par exemple, que tout soit à recommencer à chaque fois, arrivé à un certain terme, ou que toutes les réalisations de l'humanité doivent périr.
55. Deux sortes de pensée : La pensée «contemplative» et la pensée en termes de «but», ou pensée téléologique.
56. Le sens «ultime» doit-il impliquer l'éternité?
57. L'importance que nous accordons à la conservation des acquis de l'humanité. Si toutes nos réalisations ont une chance de se conserver, le sens au niveau «cosmique» est possible. Cependant, le sens «cosmique» est loin d'être essentiel pour le sens de la vie.
58. Toutes nos réalisations ont déjà eu lieu une infinité de fois sur d'autres planètes au sein d'autres civilisations.
59. Le sens «ultime» ne serait donc pas à trouver dans la conservation à tout prix de nos réalisations présentes, qui sont au fond, des réalisations «mortes»; elles ne sont que la trace du degré d'évolution interne de l'être humain, et c'est cela qui doit être conservé, autrement dit, la «mémoire».
60. La mémoire est «interactive» et la conservation des acquis est nécessaire à sa survie.
61. La question : «Pourquoi suis-je?» semble appeler la question «Pourquoi suis-je, si ce n'est «pour toujours»?» ou encore «Pourquoi dois-je mourir?»
62. Nietzsche dans le Zarathoustra : «L'univers est profond, profond, plus que le jour ne l'imagine. Profonde, certes, est sa douleur, mais plus profonde encore sa joie. La douleur dit : «Passe et péris!», mais la joie veut l'éternité, veut la profonde éternité!»
63. La joie, le sens, l'éternité sont-ils en connexion?

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