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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 21 novembre 2009

L'homme est un loup pour l'homme

C'est Hobbes qui a écrit ça, et il a sûrement repris l'idée d'un autre avant lui. L'homme n'a aucun prédateur : il est le prédateur ultime sur cette planète. C'est le pourquoi des guerres, et probablement pour une raison qu'on ne connaît pas encore assez bien, le pourquoi aussi des virus. Il faut que justice soit rendue, après tout le tort que nous faisons aux animaux et à la nature. En pensant à tout ça, à toute cette merde au fond, je ne pouvais qu'aboutir au constat suivant : la doctrine de Jésus est un échec total et sur toute la ligne. Un échec bien flagrant. Un idéal trop élevé, inatteignable pour de simples mortels comme nous qui ne pensons en général qu'au cash et à notre petite survie. Il n'y a jamais aucun plan derrière tout ça, notre genre de vie, rien de viable à long terme, aucune idée, aucune valeur profonde, à part les rabais des circulaires. Toute la planète sleep on the gas et vit au jour le jour en suivant sa logique de mort implacable. Nous tenons à l'apocalypse, puisque si nous avons écrit la pièce, nous devons au moins jouer dedans et avoir notre 15 minutes of fame avant de péter au frette. Nous nous ferons des autographes. Et je pensais à Kierkegaard et à Nietzsche et à quel point, si nous prenons le temps de nous y arrêter un peu et de ne rien foutre pour laisser tout ça tremper le temps nécessaire, nous sommes des fourmis, de petits gnomes, des lilliputiens en fait. Oui c'est ça, de petits lilliputiens ignorants et puants qui mesurent tout le reste à leur petite taille de morpions remplis de fierté et d'orgueil.


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