Il n'y en aurait pas très long à dire au fond sur la «grande» sagesse du bipède sans plumes. Le point de départ est un peu grossier, mais paradoxalement, il est parfaitement «exact» : les deux principaux besoins de l'homme sont «manger» et «s'accoupler», deux aiguillons qui le pousse à sortir de son lit pour au moins aller au dépanneur du coin et s'entraîner au gym (ou devenir plus intelligent en écoutant «Des chiffres et des lettres»), le reste que luxe. Si je n'arrive pas à comprendre la célébrissime preuve mathématique de Wiles en deux cents pages du dernier théorème de Fermat, bonne nouvelle : je vais probablement survivre. Cependant, si je n'ai rien à manger ou que je n'ai pas de femme pour faire la promotion de mes gènes après mon assiette «steak et patates» (que j'adore en passant), je vais éprouver une légère insatisfaction. Insatisfaction qui si on la laisse trop longtemps en attente, produit des guerres, des tueries ou rend carrément fou. C'est normal, l'Espèce doit être vue comme une colonie de bactéries : son but principal est de se nourrir de son environnement et de se multiplier. Si on m'objecte que c'est contradictoire, puisque si le but de l'Espèce est de se multiplier, comment, effectivement, pourrait-elle envisager de tuer pour arriver à ses fins, je réponds : son but n'est pas seulement de se multiplier, mais de se renforcer, de devenir plus forte et aussi, de se diversifier. On voit poindre la «volonté de puissance» de Nietzsche, peut-être en version améliorée (avec la diversité en plus), etc.
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