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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mardi 15 octobre 2013

Mon questionnement fondamental: le sens de la vie

1. L'illumination m'est venue dans mon cours hier, alors que j'écoutais un conférencier ennuyant à mort.

Le fait qu'il avait été précédé par une conférencière super intéressante ne l'aidait pas du tout, mais bon, je l'aurais trouvé plate quand même. Il était d'allure fade, et tout ce qui émanait de lui était fade.

Je me suis dit que c'est dans la comparaison qu'on peut uniquement constater certaines choses.

Et que lorsqu'on n’a rien pour comparer, on ne voit pas le vrai calibre des gens et des choses.

La comparaison est souvent fatale, en mieux, comme en pire.

2. Je me suis dit que si on pouvait être calé sur des sujets aussi plates, pourquoi ne se calerait-on pas sur des sujets qui nous passionnent à la place?

Si j'ai étudié en philosophie, c'est parce que je me suis toujours questionné sur le sens de la vie et la sagesse.

Bien vite, je me suis rendu compte dans mes cours qu'on s'éloignait allègrement de ces questions, comme la peste.

On s'intéressait encore une fois à toutes sortes de sujets compliqués, on se cassait la tête sur des choses si éloignées de la vie, que je me desséchais mentalement, et perdais toute envie de continuer à étudier.

Je me suis demandé si tout le monde était rendu fou comme ça. Si on était tous, au fond, que de bons philistins.

J'ai accepté de jouer le jeu pendant quelques années. Trop longtemps en fait. Juste pour avoir mon diplôme.

J'essayais de travailler le plus souvent sur des sujets qui m'intéressent. Mais rendu à la maîtrise, je me suis retrouvé coincé avec peu de choix, et très malheureux.

3. À chaque fois que le moral me remonte un tout petit peu, il y a quelque chose pour me le recâlisser à terre d'aplomb.

Je ne sais pas pour vous autres, mais la question du sens de la vie est bien justifiée dans mon cas.

Je vais donc poursuivre mes questions sur le sens de la vie dans ce blog, du mieux que je peux, avec le temps que j'ai, et les forces qui me restent.

Lorsque je crèverai, eh ben, vous lirez autre chose, ou vous vous casserez la tête vous-même pour essayer de trouver la réponse à la question fondamentale du sens de la vie.

Croyez-moi, le sujet vaut la peine qu'on en écrive des traités entiers.

4. On a envie des fois de dire au philosophe: «Eh, j'existe! Tu existes! Mais qu'est-ce que tu fais?» Et c'est à ce moment qu'il se met à rire.

C'est parce qu'il faut répéter la question, il n'a pas compris.

Il faut la répéter, et la répéter sans cesse, car les gens ne savent pas ce qu'ils font, tant et aussi longtemps qu'ils ne s'intéressent pas à l'existence, et surtout, à leur propre existence.

C'est facile de se mêler des affaires des autres, mais c'est beaucoup plus difficile de plonger en soi-même.



«Il est plus facile à un homme de mourir que de penser»


                                                                                           Vieux Crisse

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