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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 7 novembre 2010

Sur le mot «subir»

1.À part la dimension de «passivité», car lorsqu'on «subit» quelque chose, on est passif au lieu d'être actif, il me semble que dans le mot «subir» on trouve le mot «souffrance».

2.On ne peut pas, par exemple, subir une augmentation, subir un orgasme, ou encore, subir une victoire. Ça se dit mal disons.

3.Un autre mot, donc, qui relève de la poésie et qui ne dit pas ce qu'il devrait dire...

4.Il ne dit pas ce qu'il devrait dire, ce qui est: lorsqu'on est passif, on souffre aussi....

4.Le bonheur est essentiellement dans l'action, dans l'agent...

5.Et qui est l'«agent»? N'est-ce pas Dieu? ou encore l'homme, la femme étant un principe malin?

6.Pourtant, au Paradis originel, c'est Adam qui est passif et Eve qui est l'agent... Elle devrait donc être exempte de souffrance... Mais ce n'est pas ce qui se produit, la logique est inversée, car désormais celle qui a «agi» enfantera dans la souffrance!

7.Il y a quelque chose qui ne marche pas là-dedans! Cela viendrait peut-être confirmer en partie d'autres récits plus anciens qui disent plutôt que ce serait Adam qui aurait «agi» au lieu d'Eve, et qu'il aurait fait passer ça sur le dos de sa femme! L'homme était donc un salaud, dès le départ!

8.Par la suite, les choses se gâtent dans la Bible, mais dans le Coran, c'est le contraire qui se produit, Allah pardonne à Adam, qui semble-t-il est l'«agent». Il n'y a donc pas de «péché originel» dans le Coran, ce qui est une bonne chose, disons, puisque la vie sur terre commence sur un bon pied. :D

9.Après tout, si on y pense bien, il semble plus logique dans ce contexte de pardonner s'il y a eu «faute», car ces premiers humains ne savent pas vraiment ce qu'ils font, étant dans la ouate au Paradis et n'ayant rien connu d'autre encore, etc.

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