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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 28 novembre 2010

Statut

Je n'écris pas souvent ces temps-ci. Je n'ai juste rien à dire. Je me sens «ordinaire», c'est tout. Je trouve que je manque de jugement des fois, que je dis de drôles de choses. Ça arrive souvent quand je suis fatigué ou tanné de faire quelque chose, comme en fin de quart: je réponds des conneries spontanément à un employé, et après, je dois faire passer ça pour de l'ironie... Je me trouve vraiment épais par moment.

Je ne sais pas, la langue française m'embrouille l'esprit, je n'aime pas cette langue, surtout qu'on a appris à la parler mal ici au Québec. C'est simple: je parle mieux anglais que français; je veux dire que je parle un meilleur anglais. Je ne suis pas anglomane, mais j'aime m'exprimer clairement et proprement; le joual, c'est sale, ça fait bas, et ça te barre de tous les milieux un tant soit peu élevés. Si tu parles «joual», t'es cuit, sauf si tu t'en va au Deux Pierrots écouter Plume. Personnellement, Plume, Richard Desjardins, Bigras, Tremblay: pas capable...

Or, on devient tellement habitué à sa langue, qu'on en vient à un moment donné à ne plus parler qu'en idiomes, et on finit aussi par ne plus se comprendre...

Je ne défendrai pas la cause du français... Personnellement, je n'en ai rien à foutre que cette langue mal construite, comme les trois quarts des langues sur cette planète, disparaisse.

Il n'y a plus de «langue» de toute façon... Nous ne parlons plus... Nous ne faisons que répéter comme des perroquets des phrases toutes faites comme dans un régime communiste, des idiomes, des ci, des ça, du blabla qu'on entend partout, dans les nouvelles, dans les pubs, etc.

Nous sommes des «cons», voilà tout.

C'est ce que j'avais à dire ce soir.

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