1.Le verbe «vouloir» est un verbe primitif semi-poétique qu'il vaudrait mieux bannir parce qu'il exprime mal les choses.
2.Comment enseigner à un androïde ce qu'est «vouloir»? Mission impossible: la poésie ne rentre juste pas dans les machines...
3.Premièrement, que veux-je dire lorsque je dis que je «veux» faire quelque chose? Ne serait-il pas plus clair de dire: «je vais faire ceci ou cela, à condition que rien ne s'y oppose ou que les circonstances s'y prêtent, etc.»
4.Après tout, le verbe «vouloir» ne serait seulement que cela, c'est-à-dire l'«annonce» d'une action.
5.Donc, si l'androïde annonce qu'il «va faire» ceci ou cela, il faut traduire et comprendre qu'il «veut faire» ceci ou cela.
6.S'il «veut» une femme, on a un problème...
7.Si on continue et qu'on décompose la «volonté» de cette façon, on se rendra compte que ce mot est souvent utilisé à tort et à travers: non, il n'y a pas de «volonté» dans les choses. Alors, oublions ça Le monde comme volonté, etc. de Schopenhauer, ainsi que La volonté de puissance de Nietzsche.
8.Que dis-je d'autre lorsque je dis: «je veux un biscuit», sinon «je vais prendre ou manger un biscuit à condition que rien ne s'y oppose ou que les circonstances s'y prêtent, etc.» ?
9.Il n'y a rien de mystérieux dans la «volonté», et non, elle ne bouge pas toute seule.
10.Les philosophes construisent l'Univers sur des mots semi-poétiques.
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