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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 9 avril 2016

La 4e révolution industrielle n'aura pas lieu

Forum économique mondial de Davos 2016
Elle n'aura pas lieu parce que les syndicats vont l'arrêter.

Parce que les syndicats veulent qu'on travaille: ils sont contre l'oisiveté, mais surtout contre le fait qu'on n'aura plus à leur payer aucune cotisation inutile, puisqu'ils ont besoin de notre argent, puisque c'est la mafia.

La 4e révolution industrielle n'aura pas lieu, parce que c'est une diversion pour ne pas qu'il y ait de révolution sociale et politique du tout.

On nous fait miroiter un monde où le travail sera chose du passé, et où le RMG sera une réalité: je crains que rien de tout cela n'arrive.

Si ça se trouve, les riches confisqueront la révolution et vivront dans leur monde, sans avoir besoin de nous.

Puisque les robots pourront faire tout le travail que nous faisions pour eux auparavant, ils n'auront plus besoin de personne et créeront leur propre monde autonome, vivant en autarcie.

Il y aura deux mondes: le monde qui profite de la 4e révolution industrielle, et celui qui en fait les frais.

Le monde qui en fait les frais, c'est nous: les 99%.

Si la 4e révolution doit avoir lieu, l'homme doit faire le dernier pas et se libérer du travail, sinon ce sera une autre révolution manquée, et pour longtemps.

Le système politique ne pourra pas encaisser le choc: ce qui s'en vient, c'est le communisme technologique, comme certains scientifiques l'avaient prédit. La «démocratie» libérale de merde dans laquelle nous n'en finissons plus de patauger (éternel choix entre deux partis, corruption, etc.), en espérant que ça finisse un jour, n'aura plus sa raison d'être, mais nous devrons avoir le courage de l'admettre, et nous devrons avoir le courage que nous impose d'avoir le progrès technologique: nous devrons être capables d'être à sa hauteur, à tous les niveaux.

Les pertes d'emplois massives sont déjà annoncées pour les prochains 5 ans.

Nous entrons frontalement dans un nouveau monde, ou c'est plutôt ce nouveau monde qui nous rentrera dedans de plein fouet.

Des crises sans précédent s'annoncent.

L'effondrement soudain du système économique est plus que jamais possible.

1 commentaire:

  1. J'aime les hippies pour la simple et bonne raison que, contrairement aux socialistes, aux communistes et même aux anarchistes, ils ne croyaient pas en la "machine". L'objectivation est le vice suprême de toutes les idéologies, qu'elles soient au pouvoir ou dans l'opposition. La contre-culture a plutôt favorisé l'émergence d'une vraie subjectivité.

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