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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 5 décembre 2009

Confort à la maison

Ma blonde en train de lire avec sa chatte


Celle qui est la plus confortable là-dedans, c'est la chatte. Pourquoi? Parce que l'être humain est fait de telle façon que c'est toujours le confort des autres qui a l'air confortable, alors que son propre confort, il ne le goûte jamais. Pourquoi? Parce qu'il aimerait se percevoir lui-même comme une chose en train d'être confortable pour pouvoir entièrement apprécier son confort, mais c'est impossible : on n'est jamais complètement extérieur à soi-même. Par contre, on l'est sur les photos, c'est pourquoi elles reflètent le confort idéal, éternel, qui n'existe, en fait, que le temps d'un battement de cils. La photo est la trace évanescente, fugitive, d'une «irréalité» réelle : l'écoulement irréversible du temps «objectif», de la durée, du corps et de l'esprit dans le temps, et le rapprochement inquiétant de l'instant final de la mort.

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