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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 14 avril 2011

La société est malade de ses propres contradictions..

Plus une personne fonctionne bien dans le système, plus elle est «adaptée» autrement dit, plus, paradoxalement, elle est atteinte, c'est-à-dire «malade».. Une personne «saine», insérée dans un tel milieu, y perd normalement les pédales assez rapidement.. Et ironiquement, c'est cette personne que les autres vont percevoir comme étant «malade».. «inadaptée».. simplement parce qu'elle ne s'insère pas bien dans le contexte de la folie généralisée..

Ça me fait penser à une débile qui me faisait des jokes, et qui me croyait moi-même débile parce que je ne les trouvais pas drôles..

C'est un peu le même principe que la toxicité d'un poison: pris à petites doses sur une longue période, le corps s'habitue, et même s'il montre certains symptômes d'intoxication, puisque toutes les autres personnes les ont aussi, tout semble plus ou moins normal, comme le «stress généralisé», qu'on vient justifier alors d'une autre façon.. Mais si une personne qui n'est pas exposée à ce milieu vient à y entrer subitement, alors la dose peut-être très forte, voire, trop forte..

Bref: oui, le milieu dans lequel nous vivons est malsain, et cela n'ira pas en s'améliorant comme c'est parti là.. L'invasion des zombies se poursuivra vraisemblablement jusque dans la vierge nature..

Cependant, hier soir, il m'est venu une autre façon d'aborder le problème..

J'aimerais dire ici, dès le départ, que je tiens à défendre le «peuple», autrement dit, les «gens ordinaires», mais jusqu'à un certain point bien évidemment..

J'aimerais aussi affirmer de manière préliminaire que la société est victime de ses propres contradictions..

L'«ennemi numéro un» dans tout cela: difficile à identifier..

Cependant, les gens vont se croire souvent «victimes» des compagnies.. ou du gouvernement (qui ne sait pas plus que les gens ordinaires où nous allons, et qui ne fait que suivre au fond les compagnies), ou du système capitaliste dans son ensemble, et ils n'ont pas tout à fait torts.. Mais n'avons-nous pas le choix d'une certaine façon de laisser entrer ces compagnies et de les laisser fonctionner? Après tout, cela fait longtemps aussi que nous avons offert notre «oui inconditionnel» à la science.. Tout le système est basé là-dessus..

Bien sûr, c'est une situation très malsaine, mais peut-on faire mieux? C'est là que nous apercevons à quel point nous sommes pris dans nos propres contradictions.. En tant qu'humanité, nous étouffons autant que la nature elle-même..

Le moteur du système économique est la «concurrence».. La concurrence amène une dégradation du produit, des composées chimiques plus «légers» comme le plastique et autres, voire, une recherche de profits par tous les moyens possibles avec des poisons mêmes, par exemple et entre autres, les édulcorants, OGM, etc., ainsi qu'une dégradation de l'environnement qui se poursuivra vraisemblablement jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien..

Encore, on se retrouve dans la même situation que celle de la température du globe si on ne fait rien: si en 2015, 85% des émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduits sur le globe, autrement dit, par tous les pays(!), la température augmentera de 2 degrés et le processus enclenché sera irréversible, c'est-à-dire qu'on assistera à une augmentation toujours plus grande de la température jusqu'à atteindre des températures avoisinant 70 degrés Celsius..

En passant, personnellement, je crois que cela est un «mécanisme terrestre», autrement dit, une défense «immunitaire» de la Terre qui permet d'éliminer un organisme nuisible, en l'occurrence, nous, les êtres humains.. On dirait, dans ces scénarios de catastrophe, que tous les éléments se conjuguent pour perturber au maximum ce qui reste de l'environnement et porter le coup de grâce.. Et quand on observe cela de plus près, on se rend compte que la vie sur Terre tient vraiment à peu..

Pour revenir aux «contradictions»: que faire de mieux, par exemple dans la situation critique que fut la «guerre froide»?..

Si le mécanisme ou la logique des actions entreprises dans cette situation vous semble implacable et cependant «suicidaire», vous commencez à avoir une toute petite idée des mécanismes contradictoires dans lesquels nous sommes enlisés aujourd'hui sur tout le globe..

Non, c'est pas du gâteau les amis..

Allez, au revoir..

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