Bon, je vais être méchant encore une fois.. J'ai pété un peu ma coche dernièrement sur un blogueur que je lisais à l'occasion, mais que je trouvais un peu trop «académique» merci (ouais, passez-moi l'expression)..
On dirait que ses billets aboutissent tous tendanciellement à des conclusions de la philosophie analytique.. C'est-à-dire, que toutes les questions de la philosophie sont de faux problèmes nés de questions mal posées, etc. On s'empêtre et s'englue dans la grammaire, etc. La philosophie serait donc au final balayée du revers de la main pour laisser le champ libre aux sciences, qu'elles soient cognitives ou autres, etc. C'est la «petite tendance» de Wittgenstein, une tendance au philistinisme et un penchant pour l'autodestruction.. Il s'est d'ailleurs suicidé.. Je dois remarquer cependant qu'il se rapproche par un certain côté de Adorno, puisque pour lui aussi, la philosophie est «impuissante», en effet, que faire après Auschwitz? est sa question et son constat..
Donc, on ramène tout à du bien concret, à des questions de virgules et de mots, de linguistique.. Assez drôle non? Même Heidegger n'y échappe pas avec ses «Maisons de l'Être».. Eh oui, tous nos «maux» proviennent des «mots».. C'est bien évident..
Tout ça est plausible, mais c'est en même temps un peu simpliste tout en étant hypercomplexe, et surtout, ça ne tient pas la route..
Voir à ce sujet Au coeur de la raison, la phénoménologie de Romano.. Je me suis tapé ce livre de 900 pages au complet, alors je ne commencerai pas à en parler ici en plus..
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