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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 5 novembre 2015

Publication de «La Machine Totalitaire»

Je m'engage à publier, d'ici un an, mon recueil de textes rassemblés sous le titre «La Machine Totalitaire».

Le rassemblement des textes est déjà commencé. J'ai presque terminé pour les textes de l'année 2009, et je suis déjà rendu à plus de 200 pages. Je ne serais pas étonné de me retrouver avec 500 pages et plus, ce qui donnera lieu alors à deux ou trois publications avec des titres différents, et des concepts différents, on verra. Si je publie plusieurs livres, j'aimerais qu'ils aient environ 350 pages chacun.

J'ai l'intention de vendre mes livres 10$ chacun en format digital seulement (PDF et ePub). Je vais utiliser pour ce faire la plateforme de publication Lulu.com, comme l'a fait Patrick Dion ici:

http://www.lulu.com/shop/patrick-dion/un-beau-genre-de-terrorisme/ebook/product-21382364.html

Si je veux mettre des livres gratuits téléchargeables, j'utiliserai tout simplement Google Drive, comme je l'ai fait avant. Mais mon idée est que si ça ne coûte rien, ça ne vaut rien, et puisque tout ça demande énormément de travail, je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas payer les gens. Qu'importe si ça entraîne moins de téléchargements, c'est une question de respect de moi-même. J'ai toujours beaucoup de plaisir à écrire, mais l'écriture est aussi pour moi une affaire très sérieuse. Je tiens à ce que mes efforts finissent par payer, car je n'ai littéralement pas un sou à mon nom. Après tout, si Bukowski a réussi à devenir riche (après tant d'années de misère noire), pourquoi pas moi?

Je vais utiliser un pseudonyme, lequel? - ce n'est pas décidé encore.

Mon modèle pour la publication de ce livre sera «Minima Moralia» de Adorno. C'est un recueil de textes courts numérotés classés en trois parties selon les années. Les textes sont sous le thème général de la vie endommagée, qui est le sous-titre du livre: «Réflexions sur la vie mutilée» («endommagée», en allemand et en anglais). Chaque texte a son numéro et son propre titre. Quand on lit ce livre, on se dit que ç'aurait pu tout aussi bien être des articles de blogues rassemblés. C'est comme ça que m'est venue l'idée d'utiliser ce modèle, qui me convient très bien vu le style d'écriture qu'imposent les blogues.

6 commentaires:

  1. Ça fait dix ans que je veux faire le ménage dans les 2500 billets que j'ai écrits sur mon blogue: nouvelles, récits autobiographiques, fables, paraboles, critiques littéraires, chroniques d'humeur, opinions diverses, essais philosophiques... J'ai de la matière pour plusieurs livres. Je vais finir par pondre un livre quand j'aurai plus de temps pour bricoler que pour créer. Le vrai plaisir, c'est d'écrire. Pas de se lire, se relire et se vendre... Comme l'écrivait la poétesse américaine Emily Dickinson: "Publier c'est mettre aux enchères l'esprit humain."

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  2. Quand on commence à faire le ménage, on trouve pas mal d'affaires à publier, mais comment les regrouper, effectivement, voilà la question. C'est ça qui est foutrement long.

    J'ai été surpris d'apprendre en lisant Pétrarque, que celui-ci, dans son introduction aux Lettres Familières (la première lettre), ait eu à faire la même chose. Pire encore, ça faisait tellement longtemps que ses papiers dormaient au fond de son tiroir, qu'ils étaient grugés par les bibittes. Il a bien failli tout brûler, jusqu'à ce qu'il retrouve des manuscrits perdus de Cicéron (en voyage?), qui lui ont donné l'idée de faire comme lui, c'est-à-dire regrouper sa correspondance (parfois fictive) pour en faire une oeuvre. S'il n'avait pas fait cette découverte, peut-être aurait-il tout simplement brûlé ces papiers sales et infestés d'insectes.

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  3. Si Rimbaud n'avait pas publié Une saison en enfer il aurait très bien pu brûler son manuscrit. Idem pour Les chants de Maldoror de Isidore Ducasse alias Lautréamont. On doit des monuments de la littérature au hasard...

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  4. Rimbaud disait de ses poèmes qu'ils n'étaient que des rinçures...

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