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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

vendredi 11 septembre 2015

Les socialistes de merde

L'autre jour j'étais dans mon cours de gestion, et kessé que je vois pas du coin de l’œil de mon côté droit vers l'arrière? - des pieds...
C'est la dernière place où je croyais voir des pieds.
Moi je me voyais arriver à mes cours en veston cravate, pis ce gars-là lui, yétait assis nu-pieds derrière moi...
Ça m'a écœuré.
J'ai tout de suite compris ce que ça voulait dire.
Le gars avec cheveux longs, barbe, lunettes rondes genre John Lennon, sandales et fringues achetés à rabais et recyclés, eh ben, c'était peut-être un ben bon gars, ce qu'il s'est avéré être justement par la suite quand j'ai fait sa connaissance, mais son accoutrement et son style, et surtout ses PIEDS POILUS d'homme des cavernes exposés généreusement à tout le monde m'ont esthétiquement écœuré.
Si l'équité sociale doit passer par là, j'aime mieux passer par un autre chemin, quitte à ce que soit celui du minarchisme le plus minimaliste, c'est-à-dire zéro État, la jungle, homo homini lupus est, bye bye Hobbes, lévite avec ton Léviathan vers la poubelle.
Il semble que je sois esthétiquement incompatible avec le socialisme, l'esprit de coop ou les communes agricoles.
Les femmes hippies, j'adore, en autant qu'elles sentent pas le patchouli ni la sueur, mais les hommes qui s'en permettent autant me répugnent.
Je n'aime pas les gens socialistes, et je crois que je n'aime pas l'idée socialiste non plus.
En tous cas, je l'aime de moins en moins.
Nous faire croire qu'on va être bon avec tout le monde et qu'on va s'en sortir tous ensemble de façon équitable: c'est juste trop beau pour être vrai. Staline nous attendra toujours dans le détour.
Non, ce que je veux, c'est ÉCRASER le peuple... peut-être écraser ses pieds. Ce n'est qu'en l'écrasant qu'on obtient le meilleur de lui, comme pour les olives.
Le socialisme ne correspond pas à la réalité.
C'est une idéologie avec bonne conscience, mais la vérité c'est que ses promoteurs sont des attardés économiques.
Pour le constater vous n'avez qu'à observer tous les pays qui ont vécus sous le socialisme: l'idée était belle, mais la réalité, pas mal moins.
La vérité est que le socialisme à la granola, a ses limites: il est contenu dans les limites des universités en état de décomposition.
Ses limites c'est que quand on veut que tout le monde soit pareil, y a un problème, y a un piège.
En tout cas, le socialisme reste pour moi irréversiblement associé dans ma tête à des GROS PIEDS D'HOMME POILUS ET PUANTS.
Vive l'esth/éthique!
Votez Paul Audi!



9 commentaires:

  1. Lénine et Trostky étaient des révolutionnaires au niveau économique. Au niveau social et culturel, ils étaient plutôt conformistes. Ils ont été plus loin dans la censure et l'emprisonnement des prisonniers politiques que ne l'avaient été les partisans du tsarisme. Ainsi, Fidel Castro est plus conservateur que Stephen Harper. Le communisme, en quelque sorte, est une forme de conservatisme qui a réussi. Plutôt que de favoriser la chute du système, le communisme le poursuit jusqu'à son paroxysme avec un souci du détail qui laisse pantois. Pour ce qui est des malpropres, je ne trouve rien à redire. Sinon que cela ne fait pas partie de mes valeurs, même si je me prétends un tant soit peu de gauche. Le savon est une magnifique invention. Puer n'a rien pour m'émouvoir. Les malpropres me lèvent le coeur. Surtout ceux qui justifient le fait qu'ils sentent la marde en prétendant qu'ils combattent le système... J'aime mieux le système que ceux qui sentent la marde.

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  2. Oui, moi aussi j'ai une préférence pour ceux qui ne sentent pas la MARDRE,,, :D

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  3. L ' excès de désinfectisme m ' est aussi désagréable que l ' excès de saleté -
    Ceux et celles qui le savent , savent que les odeurs corporelles , si elles ne sont pas vielles et rances de 3 jours , ont des pouvoirs magiques .
    Le Botox et l ' absence de toute odeur n ' en ont aucun -
    Ceci n ' exclut aucunement le charme d ' un petit parfum discret de temps en temps , ni un peu de " tenue " vestimentaire - quoique des vêtements un peu rastas , s ' ils sont propres , ont leur charme -
    L ' excès de désinfectation cacherait-il un peu d ' angoisse de la maladie et de la mort ?
    Qu ' en penserait notre frère Antonin Artaud ?
    Un peu ( peu ) de crasse n ' a jamais tué personne . . .

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  4. Moi perso, je ne suis pas capable d'endurer l'odeur de litière à chat de certains,,,

    Je veux bien être socialiste, mais en complet cravate,,, :D

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  5. tout en sentant propre dans la raie,,, hmmmm,,, une bonne odeur de lavande,,, :D

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  6. Le tout est de distinguer une bonne odeur corporelle fraîche ( qui est propre ) et une vieille odeur horrible et dangereuse - Quant au costar-cravate , ou un tailleur-foulard , pourquoi pas ?

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  7. J'aime bien l'idée d'une bonne odeur dangereuse,,, :D

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  8. Je n'ai pas encore achevé la lecture de Créer, je m'en garde, on dirait, pour plus tard et plus haut, mais quel livre! Vous êtes le premier autour, parmi mes humbles antennes à en suggérer la lecture. Je seconde. Je seconde aussi pour les pieds. J'aime toutefois les pieds de vers.

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  9. Salut Jack. J'ai découvert ce livre par les notes d'un autre livre: «Barbarie ou Culture» L'éthique de l'affectivité dans la phénoménologie de Michel Henry par Frédéric Seyler. Mais j'ai de la difficulté à terminer ce dernier livre; il s'agit d'une thèse de doctorat dont la sauce a été étirée pour faire un livre. Juste avant, j'avais lu «La barbarie» de Michel Henry. Je ne suis pas certain d'aimer cet auteur, mais Paul Audi, apparemment, s'en inspire, sur le sujet de la culture. Je ne sais pas quand je vais commencer à lire Créer, car j'ai le projet de lire quelques livres de Hegel et sur Hegel avant. À moins que je continue ma lecture de Michel Henry... Tout cela va dépendre de mon degré d’écœurement du sujet.

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