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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 18 février 2010

Mon expérience porn ou le sexe analytique

Je ne pensais jamais atteindre un jour un sommet de platitude et d'écoeurement porn. Eh bien, c'est fait. Depuis quelques semaines, ou peut-être même quelques mois, je tourne en rond dans mes sites habituels et je ne trouve rien de bon. Absolument rien. Alors, je revisionne des anciens clips, mais un gars s'écoeure à un moment donné, alors j'arrête le tout et je recommence à faire aller mon imagination : retour au bon vieux temps où je m'assoyais sur le bord du lit ou du bain pour me branler.

Je n'ai même pas envie d'aller voir ailleurs. On dirait que quand on se promène sur le Net, on finit toujours par revenir au même point. C'est du pareil au même sur tous les sites : de la pub, de la pub, de la pub, des pop-ups et des virus à pu finir. Les mêmes acteurs cuculs, les mêmes scénarios, les mêmes répliques, les mêmes prises de vue stupides : pu capable. Les pornographes industriels font même des imitations de porno amateure. Je le détecte immédiatement et je change de clip. Souvent, juste par l'image de présentation du clip je sais d'avance que c'est du faux amateur. Ça donne la nausée.

Tout est compartimenté : ainsi dans aucun film vous ne verrez les pieds de la fille, elle aura toujours des chaussures ou des bas, parce qu'il y a des films spécialement dédiés aux pieds. Le problème, c'est que dans ces films où on voit très bien les pieds, on n'a pas les prises de vue plus intéressantes sur le cul des films précédents, aussi le gars aura une petite queue et il ne viendra pas dans la bouche de la fille, parce qu'il y a d'autres films dédiés spécialement aux grosses queues et d'autres encore spécialement dédiés aux éjaculations dans la bouche, mais aucun qui n'est dédié tout à la fois aux prises de vue intéressantes sur le cul, aux pieds, aux grosses queues et aux éjaculations dans la bouche. Ainsi, d'une façon ou d'une autre, on n'a jamais ce qu'on veut dans un même film, il faut en acheter dix : c'est pensé pour la business, et j'appelle ça du sexe découpé en morceaux ou vendu à la pièce, du sexe analytique.

Vraiment, la merde est partout aujourd'hui, et l'industrie contrôle tout. Si des personnes consentantes mettent une vidéo amateure de leurs ébats, elle est tout de suite noyée dans les listes, puisque comme je l'ai vérifié à maintes reprises, les nouveautés qui ne proviennent pas de l'industrie se retrouvent quelque part dans les listes, mais pas au début comme ce devrait l'être. Ce sont d'ailleurs toujours les mêmes films industriels qui reviennent dans les top listes, qui sont, finalement, truquées.

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