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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 14 février 2010

Je n'ai jamais été gay

C'était le plus beau danseur, toutes les filles capotaient dessus, et je les comprenais. Le seul hic, c'est qu'il aimait les hommes. Alors, une fois que ça allait mal avec son «chum», il m'appelle et veut me rendre «visite». Je comprends bien que je suis sur le point de coucher avec un des plus beaux gars de Montréal, je me dis que ça va être le fun, etc. Dans le temps, je couchais avec tout ce qui bouge, comme Mike, la coke aidant. Il arrive chez moi, se déshabille, beau corps, sculpté, bronzé, beaux cheveux longs bruns, pas efféminé : on necke, on se caresse pour faire monter l'excitation. Mais je ne sais pas pourquoi, je n'arrivais pas à bander : j'ai compris par la suite, après avoir tout analysé et cherché ce qui n'allait pas, que je n'aimais pas les culs de gars. Il s'est rhabillé et est reparti bredouille, alors que j'étais stupéfait par mon incapacité. Non : son cul de gars ne me faisait pas bander, et c'est ce qui faisait que je n'étais pas gay. J'ai répété l'expérience plusieurs fois et ça n'a toujours pas levé, moi qui voulais être gay à l'époque, je trouvais ça excitant l'interdit. Seul un cul de femme pouvait faire bander ma queue et me donner envie de fourrer. J'ai fini par comprendre, je suis retourné aux femmes et j'ai eu un succès boeuf.

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