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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 25 avril 2009

L'anus de Dieu

Nicolas éprouve depuis quelque temps déjà des frissons interdits au moment de se mettre à genoux et d'effectuer sa prière du soir les coudes appuyés sur son lit. Il tremble à l'idée d'une main qui se pose sur ses fesses et commence à le toucher lascivement. Il se met à genoux et relève ses fesses; il sent Dieu passer au travers de lui, de son corps, mais ne peut s'avouer qu'il le sent entrer par son anus.

Bien vite, l'excitation, les fantasmes le submergent : ils s'imaginent en train de se faire baiser par un homme grand et imposant. Il ne veut rien savoir de tout ça, et rejette par conséquent cette sensualité perverse bien loin de lui. Il la chasse de ses pensées, et prie avec encore plus de ferveur, prend même plaisir à s'imposer quelques souffrances pour se faire «payer» d'être si impur, si sale et dégoûtant.

Un soir où il marchait sur la rue Ste-Catherine dans le Village, il décide d'entrer dans un bar gai. Immédiatement, il ne se sent pas à sa place, on le dévisage, mais c'était plus fort que lui : il voulait voir «qui» étaient ces «dépravés». Un homme le prend par la taille et le complimente; il est tellement pris au dépourvu qu'il se laisse faire et décide d'«entrer dans le jeu».

Quelques verres plus tard, il prend une décision qui va changer sa vie : il veut «essayer». L'homme le met en confiance et l'emmène chez lui, dans son donjon privé, accompagné de deux autres gars.

Arrivé là, Nicolas se soumet rapidement aux désirs des autres hommes. Il acquiesce, se déshabille, se met en position de soumission, un peu comme lorsqu'il fait sa prière. Il commence à sucer un des gars, puis il les suce tour à tour. On l'emmène au sous-sol où il est attaché sur un tréteau. On lui installe des pinces sur les mamelons qui lui causent de la douleur, mais lui procurent en même temps un plaisir indescriptible, exquis.

Pendant qu'il suce un des gars en avant, un autre étend du lubrifiant, tâte la zone et puis le pénètre doucement en le tenant bien solidement par les hanches. Le sang monte au visage de Nicolas, il se sent soudainement «humilié», mais décide de continuer malgré la douleur nouvelle. Il prend un peu de popper pour faciliter la pénétration, son anus se détend, et le gars sent la relaxation alors il augmente la cadence et va plus «profond» pour bien dévierger ce jeune homme. Puis, il cède à l'autre, équipé d'un plus gros pénis, qui aurait fait trop mal à Nicolas s'il avait commencé en premier.

L'homme qu'il suce vient dans sa bouche, alors que le troisième homme exécute de forts assauts qui causent un claquement sur les fesses de Nicolas. Sur le coup il est effrayé par l'intensité que prend subitement la situation, son coeur panique, il est hors d'haleine. Il sent le sperme chaud gicler en lui, puis le deuxième prend le relais pour finir le «travail», mais se retire à temps pour venir dans la bouche de Nicolas, qui suce voracement et avale toute la sauce.

De retour chez lui, Nicolas se remet à genoux pour effectuer sa prière du soir, nu. Il touche son anus et sent la dilatation de celui-ci, la nouvelle sensation décadente qu'elle lui procure; il entre un doigt, puis se masturbe en pensant «je suis l'anus de Dieu, je te supplie, fait entrer en moi ta semence divine».

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