La plupart des explications de l'homme de la rue qu'on pourra avoir pour n'importe quoi ne sera toujours, la plupart du temps, que de la paresse intellectuelle.
Dès que l'on questionne ou creuse un peu le moindrement ces explications, l'on découvre que ce sont des légendes urbaines, des confusions de cause et d'effet, ou la dernière opinion arrêtée d'un animateur radio. Ce que cela montre, c'est que la «vérité» n'a pas trop d'importance dans la vie de la multitude, l'important est de pouvoir donner une explication quelconque, autrement dit, de ne pas rester «bouche bée» devant un fait, alors que ce serait la seule conduite honnête.
Intellectuellement, nous vivons tous, à crédit, par paresse, mais aussi par impossibilité de tout savoir. Même les plus brillants se font avoir avec leurs propres préjugés. Les préjugés sont comme des panneaux indicateurs des «limites» de notre connaissance.
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