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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 15 août 2011

15. Le sens du bonheur..

Lors de mes vacances dans le bois, j'ai décidé dorénavant de ne plus m'occuper de ce qui ne me concerne pas.. (et je peux vous dire que c'est tout un savoir-faire et même un plan de vie, assez stratégique..)

Qu'est-ce que cela veut dire? -Que je n'ai pas à suivre le procès d'un docteur qui a tué ses enfants par exemple.. Ou la menace d'effondrement de la Bourse.. Ou les problèmes en Syrie.. Pourquoi? -Parce qu'on s'en câlisse tout simplement..

Ce genre de «nouvelles» qui occupe l'esprit des gens n'est que de la junk, au même titre que les hamburgers des fast-food remplis de toxines, de gras trans, de sel et de merde de bœuf..

C'est du surpoids, en termes d'«informations», pour le cerveau.. Comme du beau gros gras jaune dégueulasse..

C'est l'embonpoint du cerveau avec les médias, comme des corps avec la malbouffe: nous sommes dégoulinants de merde intérieure, comme extérieure..

Le titre de ce billet est inspiré par le livre de Krishnamurti du même titre..

Son questionnement somme toute assez simple sur le sens de la vie, du bonheur, me rejoint, même s'il n'a aucun rapport avec la philosophie que je connais (occidentale) et que je suis habitué de lire avec tout son jargon lourd, et bien souvent, selon moi, inutile..

Par exemple, il y a tout un débat actuellement avec la «reconnaissance» comme étant un concept social très important, voire capital et même paradigmatique: Ricoeur, Honneth, Hegel, Rawls et autres..

Eh bien, je tombe sur une phrase du livre de Krishnamurti qui dit que c'est lorsque nous ne faisons pas ce que nous aimons dans la vie que nous cherchons le plus à être «reconnus» par les autres.. En effet: si nous faisons ce que nous aimons, à quoi bon la reconnaissance? on s'en fout! Puisque ce que nous faisons est notre récompense en soi!

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