Je suis en train de relire, pour la troisième fois, le premier tome de "À la recherche du temps perdu", et pour la première fois je me rends compte que les réflexions de Proust sur les souvenirs disparaissants d'une certaine vie bourgeoise en apparence "futile" sont indirectement, une grave réflexion sur la mort...
C'est le talent de Proust de parvenir à dissimuler la plus lourde gravité sous des considérations "légères".
Oui, de la madeleine dans le thé, c'est en réalité la mort qui surgit!
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