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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 11 août 2021

Un passeport pour la dictature

Il arrive un moment dans la vie où on doit se prononcer sur certaines choses, et si on ne peut être certain des données de base sur lesquelles se fondent nos arguments, on ne peut plus rien dire.

On se retrouve réduit au silence, dans l'incertitude, car on ne «sait» pas. Inversement, la certitude est synonyme de «savoir», de «science», et de «discours». Ce doit être la raison profonde pour laquelle logos (en grec), qui veut dire science, veut aussi dire discours.

Donc en argumentation, nous cherchons à prendre appui sur la certitude comme sur un roc inébranlable. Il y a certaines données qu'on ne remet pas en question, ou qu'on n'ose remettre en question, parce qu'on veut s'appuyer sur elles pour régler un problème immédiat.

Je vais me prendre en exemple pour mieux faire comprendre ce que je veux dire. Je suis tombé tantôt sur un de mes anciens textes, Vendredi AK-47, et dans celui-ci, je dis, pour résumer, «que les nazis n'avaient pas de motifs religieux dans leurs exterminations de masse». Or, je sais aujourd'hui, après avoir lu «Mon combat» de Hitler, que ce n'est pas tout à fait vrai, car Hitler pensait lui-même avoir une mission divine. Le titre complet de son livre est en réalité «Mon combat pour défendre l'œuvre du Seigneur», et en page 72, Hitler écrit: [...] je crois agir selon l'esprit du Tout-Puissant, notre créateur [...].

Cependant, cela ne rend pas la religion coupable, même si on l'invoque. Le mal serait plutôt dans l'utilisation qu'on en fait, et par qui. Blâmer la religion, ce serait aussi donner raison, entre autres fous, à Charles Manson, qui se réclamait du Christ. Si Hitler écoutait Mozart, faut-il blâmer ce génie de la musique de faire de la «musique nazie» (si cela est même possible), ou encore, d'être la cause du nazisme? On voit que tout cela n'a aucun sens.

C'est ici qu'on réalise que ce qui passait alors pour une certitude ne l'était pas en réalité, au vu des nouvelles données.

En ce moment, beaucoup de gens, incluant des gouvernements et des médecins, croient que le vaccin contre la COVID-19 est une bonne chose. En effet, ce vaccin servirait à régler un problème immédiat, et les politiciens actuels sont même prêts à se transformer en petits dictateurs afin de s'en attribuer le succès. Mais que sait-on vraiment de ce vaccin sur le long terme? Est-ce qu'il risque de causer une réaction de la part du virus en le faisant se renforcir et se démultiplier en variants? Quand les profits, et surtout les dommages, auront été faits, c'est là qu'on verra peut-être surgir des journalistes d'enquête pour nous faire enfin connaître une part de la vérité. Mais il sera trop tard.

Actuellement, il y a un réel fossé, qui est très dangereux, entre les scientifiques, et ce que les gens ordinaires connaissent ou comprennent de la science. Ce fossé est dangereux, car des intérêts financiers, ou politiques, ou les deux, se cachent derrière les soi-disant visées «humanitaires» de nombreux scientifiques et politiciens sans scrupules. La plupart des gens ne savent pas que les scientifiques sont capables de faire aujourd'hui même des médicaments, possiblement très toxiques, qui entrent dans les cellules et y restent pour très longtemps, des décennies, voire pour la vie. J'en prends pour preuve des médicaments expérimentaux utilisés en ce moment pour traiter la sclérose en plaques. Moi-même j'ai pris un médicament pour traiter une maladie auto-immune que je n'ai pris que pendant 1 mois, et qui continue pourtant de faire effet plusieurs mois après. Le médecin m'a dit qu'il est possible que l'effet dure toute ma vie, sinon on devrait recommencer. J'avoue que pour moi, il n'y a pas vraiment d'autre alternative pour l'instant, mais on m'a rassuré en me disant que ce n'était pas «chimique», et que ça fonctionnait comme à un niveau génétique.

Je fais confiance, car je crois à la thérapie génique, mais qu'en sais-je réellement? Peut-être que mon corps va se rebeller, peut-être que ça va me causer un cancer bizarre et soudain: impossible de savoir. Notre plus grande certitude est l'incertitude du monde moderne. Et c'est la raison pour laquelle il est si facile aux théories des complotistes de se multiplier, et de les faire aussi passer pour fous.

Que sait-on vraiment sur les virus? Le virus de la grippe est-il mal en soi et absolument? ou pourrait-il avoir un but qui conduit, d'une façon inconnue de nous, au bien? Vous savez, quand vous faites quelque chose qui nuit à votre santé, cela conduit le plus souvent à la douleur, et peut-être ensuite à la maladie. C'est la façon de réagir de votre corps face à quelque chose de nuisible et dont vous êtes la cause. Se peut-il que ces virus soient en train d'attaquer un corps social sur la mauvaise voie? Que nos choix collectifs vis-à-vis de la santé de l'ensemble de la société soient mauvais, voire suicidaires? Que ces virus soient un moyen de nous avertir que ça va mal et que nous devrions réviser nos valeurs et nos choix de vie?

Mais ceci n'est qu'un volet de la question, car l'homme est maintenant capable lui-même de fabriquer des virus. Il est possible que nous soyons face à un complot ou à une volonté de représailles quelconque. Il ne faut pas oublier que presque tous les objets que nous consommons en Occident capitaliste proviennent ironiquement d'une façon ou d'une autre de la Chine, qui est communiste et hautement corrompue. Il faudrait aussi se rappeler que Trump, cet idiot congénital, a pris la Chine pour cible de sa hargne politique, et que par la suite, le virus est parti de là pour impacter le monde entier, et c'est une drôle de coïncidence. Il est possible qu'il y ait eu un complot, soit de la part des États-Unis, soit de la part de la Chine.

Les politiciens sont corrompus, les médecins sont corrompus et les entreprises pharmaceutiques sont corrompues, et vous voudriez faire confiance à ces gens-là? Avec ces informations que vous connaissiez pourtant déjà, êtes-vous encore prêts à vous faire imposer le «passeport vaccinal», ce passeport qui, en fait, en est un pour la dictature et pour la violation par étapes de nos droits et libertés?

Si on laisse les gouvernements faire ça, ce sera quoi après? Ils vont nous obliger ensuite à nous faire injecter des puces électroniques pour nous suivre en tout temps «au nom de la sécurité», sécurité qui justifie aujourd'hui tous les abus? Ils pourraient aussi nous obliger à installer des caméras dans nos chambres à coucher pour leur prouver qu'«on n'a rien à cacher»? Imaginez que le contrôle de ces caméras tombe entre les mains d'extrémistes pro-vie, et vous devrez vous justifier chaque fois que vous mettrez un condom.

Il faudrait en revenir à un vrai débat, qui est urgent, entre ce qu'est la «vie privée», à l'heure d'Internet, et ce qui relève du «domaine public».

Si ma chambre à coucher ne concerne pas l'État, le choix que je fais de ce qui entre dans mon corps ou pas ne le concerne pas non plus, à moins, bien sûr, que ce choix ne pose un danger pour la société. 

Le problème ici est que nous ne savons pas si le vaccin contre la COVID-19 est le meilleur moyen de contrer ce danger, ni même un bon moyen, et il y a même aussi une possibilité que ce soit le pire moyen en ce qui concerne la santé et l'avenir de la société dans son ensemble.

La meilleure solution reste, selon moi, la quarantaine des personnes infectées ou à risque de l'être, et l'immunité naturelle.

Par contre, si le virus a été fabriqué, et les opinions des scientifiques varient là-dessus, le vaccin est très douteux. Je ne dis pas qu'il contiendrait quelque chose de nocif ou qu'il serait inopérant, mais c'est peut-être une sorte de répétition générale pour voir jusqu'où les gens sont encore prêts à céder sur leurs droits et libertés dans un monde où toute forme de vie privée est en train de disparaître.

La vie privée, c'est la liberté de dire «non» à ce qui brime ma liberté. Si les autres estiment que je brime possiblement leur liberté en prenant le risque d'être moi-même infecté, et que je sois comme la «cause» de leur maladie, ou même, de leur mort, je répondrai que je n'ai pas à prouver que le virus n'est pas dommageable, voire, qu'il n'est pas mortel.  Et que ce n'est pas à moi de prouver non plus que mon choix est bon, mais c'est aux politiciens de prouver que ce qu'ils veulent m'imposer est la meilleure solution, et la seule. Si les citoyens veulent être protégés absolument par l'État contre tout risque, ils ne savent pas que c'est le privilège unique des morts, car la vie elle-même est le risque ultime.

En 2019, selon La Presse, 225 Canadiens par mois décédaient des suites de l'alcool, est-ce une raison pour interdire l'alcool ou pour nous forcer à nous faire injecter une sorte de «vaccin» qui nous couperait l'envie d'en boire? Cet argument n'est pas très convaincant, car il n'y a pas de similarité entre l'alcool et un virus, et de plus, ce n'est pas parce qu'on accepte socialement que l'alcool fasse des victimes qu'on doit aussi accepter toutes les autres causes de victimes.

La plupart du temps, on ne choisit pas d'être malade, et je ne peux donc être responsable de la transmission de mon virus aux autres, alors que je suis asymptomatique. On pourrait me rétorquer que par simple «devoir de responsabilité sociale», par simple «bonté» envers les autres qui pourraient mourir d'une contamination au virus par ma faute, je devrais faire tout en mon possible pour éviter cette situation et accepter d'être vacciné. Je répondrai que j'ai peur de mourir moi aussi, mais que je n'accepterai jamais que le gouvernement me fasse du chantage sur ma liberté, cette liberté pour laquelle les peuples libres et fiers ont toujours été prêts à mourir.

Le «passeport vaccinal» est tout simplement un passeport pour la dictature.

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