Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 5 octobre 2016

La société de loisirs est en vacances

On invente la technologie pour pouvoir faire tout plus rapidement et se reposer, hein? la société de loisirs est à nos portes? Mais c'est le contraire qui arrive.

Si mon message parvient plus rapidement au destinataire, il me répond plus rapidement, mais je dois potentiellement pouvoir lui répondre tout aussi rapidement au besoin, et ainsi de suite, donc, pas de repos.

Si je produis plus et plus vite, je pourrais me reposer après un certain quota, puisque ça répond aux besoins locaux ou nationaux, mais non, si on produit plus et plus vite, on exporte, donc pas de repos, pas de loisirs.

La technologie nous fait toujours plus travailler, alors que ce ne devrait pourtant pas être le cas.

Le besoin d'expansion, et donc la course effrénée vers le capital, naît surtout de la volonté de ne pas se faire écraser ou assimiler trop rapidement par les plus gros, qui tendent au monopole et le veulent. Il y a donc un problème économique à la base de cette accélération, mais en même temps, derrière celui-ci, se cache deux autres problèmes: la peur de stagner s'il n'y a pas de concurrence entre différentes entreprises, et les prix élevés. En fait, la concurrence est une utopie à laquelle on croit depuis déjà trop longtemps, et qui se renforce avec les funestes théories des darwinistes, et qui va nous mener droit à l'abîme si nous continuons dans cette idéologie.

L'autre problème, le prix élevé des produits d'un monopole, n'est pertinent que si on doit travailler pour faire de l'argent et acheter ces produits. Rien ne dit qu'on doive encore dans le futur acheter quoi que ce soit. Tout dépend de la façon dont on s'organisera au niveau politique et économique.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire