Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

vendredi 6 octobre 2023

Et voilà, c'était hier mon dernier jour de travail dans un emploi et un milieu détesté. On a fait mon procès, on a menti sur mon compte, on m'a porté des fausses accusations montées par des bitches. C'est assez. J'étais très insulté depuis le début par le salaire comparativement à la somme d'ouvrage ainsi que des responsabilités. J'étais le seul homme dans la place, et croyez-moi, je me suis bien fait tabasser par ces femmes en gang, unies (comme par miracle) contre l'ennemi commun. C'est bien rentré dans ma tête maintenant que je dois faire particulièrement attention en milieu de travail avec les femmes, car c'est pas la première fois que ça m'arrive. Je suis un type plutôt bohémien, nonchalant à ses heures, insoumis, qui se braque quand on lui dit trop quoi faire, et ça ne cadre pas du tout avec la mentalité et la façon de faire by-the-book des femmes. Je crisse donc mon camp ailleurs où l'on saura davantage apprécier ma valeur. Voilà. Dans ce milieu-là, il était impossible pour moi de me faire valoir, et j'avoue que je faisais ce travail, avant tout, pour survivre.

Mais toute ma vie j'ai été en mode survie. Je ne comprends pas. En tout cas, si vous en cherchez un qui l'a eu tout cuit dans le bec, ce n'est pas moi. J'en bave depuis que je suis parti de chez mon père. Je n'ai jamais été vraiment capable de travailler. Et pourtant, je le fais, et bien, mais ça ne me correspond pas. J'ai un besoin fondamental de liberté, et de faire ce que j'aime. Mais je n'y arrive pas. Je dois toujours payer, payer, payer, et ça ne me laisse de temps pour rien. Je n'ai jamais le temps de ramasser mes forces pour donner un bon coup et faire débloquer les choses. Dès que je suis stressé, je redeviens malade, ou je recommence à faire des conneries. Je suis tout le temps pris pour tout bousiller, ou laisser mes projets en plan.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire