Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mardi 27 septembre 2022

Le Livre des Mille Pensées 1

13 août 2022

1. Saint Frère André ne m'a pas donné le contenu du petit livre de la classe de Dieu tel que je lui ai demandé, après qu'il me l'ait montré en rêve aux côtés du grand livre de la classe des hommes, il y a plus de dix ans, pour la simple raison que c'est moi qui doit le produire, cela je le sentais, et c'est ce qui constitue mon épreuve. Je dois produire moi-même le livre de la classe de Dieu, et je le sens déjà en moi depuis des années, dans le silence, mais il ne veut pas se livrer.

2. Je me suis toujours senti seul, mais en même temps, j'ai toujours eu besoin d'une certaine solitude, qui est «vitale», pourrais-je dire, car les autres souvent m'épuisent. Les autres me vident mon énergie, et c'est bien malgré moi, car je suis sociable, et j'aime la discussion, mais c'est juste que mes intérêts et ceux des autres ne se rejoignent jamais. Je perds alors intérêt à la discussion, je dois faire des compromis pour feindre de m'intéresser à des sujets qui m'ennuient, alors que les miens restent lettre morte, et ça me gruge tout mon être: je n'ai jamais été capable d'être moi-même avec la plupart des gens. Ils portent tous des masques, et cela, ce n'est pas moi.

3. J'ai le terrible et fort sentiment d'être isolé et vulnérable. D'être toujours à un cheveu de me retrouver à la rue, soit à cause de problèmes financiers, d'une incapacité à garder mon emploi ou à en trouver, soit à cause de problèmes de santé qui menacent de me faire tout perdre, dont mes précieux livres que j'adore et que j'ai pris des années à chercher et trouver patiemment. Des souvenirs sont aussi attachés à chacun de ces livres. Il est évident que je souffre en permanence de détresse psychologique, et que je fais tout ce que je peux pour la tempérer, sans grand succès.

4. Les questions sur le sens de la vie, l'origine de la vie, la vie extra-terrestre, sont nécessaires, mais en même temps, profondément décourageantes, car on se retrouve devant rien, aucune réponse définitive. Tout est possible, et nous n'avons tous qu'un très court laps de temps pour trouver la vérité.

5. J'écoute des scientifiques dire avec un air résigné que la vie va disparaître, et je les trouve imbéciles. Ce sont des salauds, car ce sont eux qui nous ont apporté les bombes atomiques et tous les instruments de destruction possibles ainsi que tous les produits chimiques qui causent la pollution. Ce sont eux les grands responsables de tout ce gâchis et ils devraient vraiment s'organiser pour trouver des solutions au lieu de seulement «constater» et de s'en remettre au «bon vouloir» des gouvernements, qui, on le sait, sont totalement inaptes et ineptes.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire