Pages

«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 18 juin 2022

Passe ton chemin

Je réalise aujourd'hui, encore une fois, et plus que jamais, que l'existence est absurde non seulement dans le détail, mais dans l'ensemble. Il ne sert à rien de s'étonner, de se fâcher ou de se décourager, cela ne ferait que démontrer que nous avons encore des attentes inutiles envers cette société sans visage qui s'en crisse totalement. La meilleure attitude est d'en rire, car aucune récompense ne viendra d'ailleurs que de là.

En tout cas, pour ceux qui sont encore capables de penser, nous semblons vivre dans un monde devenu fou, profondément incohérent, illogique, dangereux par ses décisions ou son laissez-faire, une sorte de bazar de tout et de n'importe quoi qui capitalise sur le vol de notre temps. Je crois cependant que tout cela fait partie d'une régression inévitable due à la débilité de la race humaine à force de peser sur des boutons et d'être déconnectée de l'esprit. Peser sur un bouton n'est pas un acte, c'est une commande qui annule l'intention d'agir véritablement. Les écrans, c'est du cinéma.

Il suffit d'écouter les nouvelles quelques minutes par jour pour voir que ça va très mal partout, et à tous les niveaux. Ouvrir le téléviseur, c'est comme recevoir une claque en pleine face.

La politique des démagogues et la science des compagnies privées ne mèneront jamais à rien. Que les masses s'annihilent ou non par les bombes atomiques, les catastrophes climatiques, la famine, les pandémies, n'a plus aucune importance maintenant: ce sont tous de bons moyens.

Le ciel est noir de grands bouleversements à venir, car il est impossible que la conscience mondiale en reste à ce stade encore bien longtemps sans qu'apparaissent de grandes déchirures dans le tissu de la vie quotidienne.

Les grands «sauveurs du monde» peuvent aller se recoucher. Il n'y a rien à sauver, au contraire, tout doit aller à la scrap.

Les serrages de mains ou les accolades devant les caméras, sont, et ne seront toujours que du spectacle, pour faire accroire aux naïfs qu'il se passe quelque chose d'important et que de grandes améliorations sont en cours.

En réalité, tout ce que tu as toujours cru ou espéré du monde, est 

FAUX

Les études ne changeront pas ta vie.

Ce que tu penses vouloir faire n'est pas ta vocation.

La course aux positions et aux biens matériels ne te rendra pas plus heureux.

Le progrès est la marque de commerce de la régression.

Passe ton chemin.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire