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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 4 janvier 2016

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Les gens d'aujourd'hui sont tous pareils: ils te font parler, font semblant de s'intéresser à ce que tu dis, et après, te donnent des ordres ou se montrent directifs, comme si le fait d'avoir parlé de soi te rendait coupable de quelque chose. Par contre, si tu choisis de ne pas parler de toi, ils te font la vie dure et veulent te tirer les vers du nez, parce qu'ils n'arrivent pas à découvrir tes faiblesses pour mieux te dominer ou parce qu'ils n'arrivent pas à se comparer pour savoir s'ils sont supérieurs ou inférieurs.

Pour eux, et en réalité, il n'y a pas point d'égalité possible. L'égalité est un «noble mensonge».

S'ils se jugent supérieurs, ils deviennent ouvertement arrogants, vicieux, médisants et malveillants; s'ils se jugent inférieurs, ils deviennent sournoisement vicieux, médisants et malveillants.

Ou bien il faut s'intéresser à eux pour qu'ils montrent moins de férocité, mais ne posent jamais de questions sur toi ou ce qui t'intéresse, comme dans le plus grand mépris, comme si tu n'existais pas, comme si tu étais une mouche.

Dans les deux cas, ce sont des merdités.

Il est rare qu'on rencontre autre chose aujourd'hui.

Tout le monde est bâti sur le même modèle égocentrique et dominateur.

Il règne une sorte de climat malsain entretenu et amplifié par les médias de toutes sortes.

Tout ce qui part du social et y revient nous rend mauvais.

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