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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mardi 14 novembre 2017

Mélancolie sans fin

Depuis quelques jours, je pense énormément à un paquet de choses déprimantes. Je pense à la mort, à la perte, à l'échec, à l'abandon, et autres...

Je me sens vaincu par la vie.

Je ne sais pas quoi faire.

Je me sens vieux et épuisé, et surtout, bien différent d'avant, c'est-à-dire que je sens que j'ai perdu, comment dire... mon inspiration première, ma motivation dans la vie, mon but...

Je pense à tous ces lieux où j'ai vécu des choses uniques, et qui ont disparu.

Toute ma vie, comme je l'ai vécu, est disparue, effacée...

Tout est changé, tout est détruit ou en passe de l'être... Les seuls souvenirs qui me resteront seront dans ma tête... Et ces souvenirs disparaîtront à leur tour au fil de mes trous de mémoire.

Je me sens vieillir très vite. Je sens que je n'ai plus le temps pour rien.

Je regarde mon chat et je le vois déjà mourant. Tout est mort.

Je fais des rêves de mort.

Je me sens détruit, fini, sans espoir.

C'est terrible.

Si je pouvais finir par trouver un emploi, j'aurais peut-être des chances de reprendre vie, mais pour l'instant, je suis sur une track vers l'abîme.

De toute façon, je ne serais peut-être même pas en état de travailler, parce que j'ai démissionné de tout...

Comment de temps ça va durer encore?

Pas long mes amis...

Je n'ai plus ma place nulle part.

Mais je n'ai jamais eu de place de toute façon...

Je suis rien.

C'est ce qu'on voulait entendre de moi, eh bien, c'est dit.

Oui, vous avez gagné. Félicitations!

Vous avez réussi en gang à tuer un gros bonhomme plein de potentiel!

Un bonhomme qui vous dérangeait, surtout, dans votre vie de bovins.

Tellement qu'il aurait fallu que je m'excuse d'exister pour vous faire plaisir...

Mais ce ne sera jamais assez...

C'est ma peau qu'on veut...

Je sais tout ça aujourd'hui.

Mais je n'en ai plus rien à foutre de me battre...

C'est ça qui a changé et qui me fait, au fond, le plus mal...

Je n'ai plus de but dans la vie.

Et même si j'en avais un, je ne pourrais pas le réaliser.

Je vais écrire jusqu'à ce que le bateau coule complètement...

C'est triste à dire, mais

Voilà.

Après, demandez-vous pas où je suis rendu.

Je serai parti pour de bon.

Mort de peine immense.

Indicible et irréparable.

Et tout le monde s'en crisse.

C'est les dernières lueurs de moi.

Et c'est la vie:

On fait son chemin, qui ne peut pas durer pour l'éternité

On fait son chemin avec plus ou moins d'enculés dessus

Puis un moment donné on arrive dans un

DEAD END

La vie aujourd'hui inclut pour moi pleinement la mort.

La mort est obligatoire pour tous les vivants.

Mais personne ne voit jamais ça de prime abord...

Sauf ceux, comme moi, qui flirtent avec la déchéance...

Curiosité morbide...

À quoi ça sert, franchement, d'écrire toutes ces conneries?

2 commentaires:

  1. Bigre , comment ne pas être sensible à ce que tu dis ? Il y a des moments dans la vie où rien ne va - RIEN ! - et c ' est vrai , hélas - Des traversées du désert mortel - Puis des souffles de vent viennent qui apportent des choses , des gens qui nous font retrouver le bonheur - Il me semble ( d ' après ce que j ' ai vécu ) que lorsque l ' absurdité veut s ' installer , ce serait plutôt le fait de problèmes anciens graves et irrésolus , et qu ' il faut résoudre ( pas facile ) pour que le bonheur revienne - C ' est dur ! Bon courage - avec toi , amicalement ,
    http://mondeindien.centerblog.net/

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  2. Salut Monde Indien, je me sens mieux aujourd'hui. Ce qui me donne envie d'effacer ce message qui semble de l’auto-apitoiement sur mon moi-même, mais qui en fait, n'est que l'indication d'un désespoir total, qui n'est pas totalement disparu, mais qui s'est juste transformé en autre chose. Disons que j'ai survécu au virus, et que je suis un peu plus fort sous un aspect, et aussi un peu plus faible sous un autre aspect.

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