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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 13 juillet 2016

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On se pense loin des tribus, mais la guerre de territoire, elle se fait maintenant entre les compagnies, et surtout, à l'intérieur des compagnies, et elles sont aussi sauvages, mais plus hypocrites, plus sales, plus lâches, car exécuter quelqu'un aujourd'hui, en pesant sur un piton, de façon impersonnelle, froide et anonyme, passe pour de la vertu, de la force, du courage même. Les valeurs sont inversées dans le royaume de la lâcheté et des bandits en habits sans scrupules. C'est, à chaque instant, une guerre voilée, nocive, et sans fin, qui ne tue jamais directement, mais indirectement: la guerre économique, la médisance, la guerre des postes, des promotions, etc.

Cette guerre commence à avoir les mêmes particularités que la guerre sans fin contre le terrorisme.

Dans ce schéma, les escrocs financiers, par exemple, pourraient jouer le rôle des «terroristes» en étant ceux qui flouent tout le monde et n'importe qui, au nom du dieu Argent.

Mais aujourd'hui, tout le monde est un «petit terroriste» pour ses propres avantages financiers...

Combien seraient prêts à médire, froidement, sans aucun scrupule, pour obtenir une promotion ou voler le poste de quelqu'un d'autre, ou même, simplement nuire, par crainte de perdre ses avantages?

C'est à ce prix qu'on réussit souvent à «monter» aujourd'hui, et malheureusement, ça marche trop souvent...

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