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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

vendredi 30 juillet 2021

Pourquoi j'écris?

J'écris principalement pour trouver la vérité.

Je me souviens que j'ai commencé très tôt à écrire dans des journaux intimes. Et j'en ai des caisses pleines. Parfois je passe des extraits de mes journaux dans ce blog. J'ai toujours adoré écrire. Parler de ma vie, de mes sentiments, de mes idées. Pour moi, la lecture et l'écriture étaient les deux faces d'une même clé vers le savoir de soi et du monde.

Je désirais maîtriser la «parole», c'était un vœu de mon adolescence. Je me souviens d'avoir eu, à un moment donné, un grand don pour la syntaxe. Je sentais toutes ces choses en moi, je sentais ce don inné ou ce désir de maîtriser la «parole», la juste parole. Je ne savais pas exactement c'était quoi, mais je le sentais en moi, j'y étais comme poussé, et je voulais cette chose. J'avais une inclination pour une syntaxe inconnue. Je comprenais toute la rhétorique par moi-même par réarrangement des mots, variation des styles. C'est «cela» que je voulais maîtriser, et surtout, surpasser. Je sentais que c'était nouveau.

Mon parcours de vie a fait que je n'ai jamais pu accomplir ce vœu. Ce don est littéralement resté en dormance pendant des années. Puis, sous un ciel plus favorable, il est lentement sorti de sa léthargie. Toute ma vingtaine, j'avais vécu à l'état d'animal sauvage. Je pouvais désormais espérer mieux. Je me souvenais soudain que jeune dans mon lit, en route vers le sommeil, je jouais avec les mots dans ma tête, je les interchangeais pour voir les impressions différentes que ça me faisait. J'essayais de mémoriser puis d'analyser les impressions indescriptibles qu'une série de mots faisaient sur moi, puis, de reproduire l'effet magique sur d'autres personnes. Je cherchais un langage objectif qui serait pour tous une clé vers l'intérieur de soi-même et des autres.

Cette clé, je la possède, et je le sais, mais je ne l'ai pas toujours.

Car j'ai fauté.

Elle me vient d'en haut. Du Dieu, le créateur de ma conscience.

En songe il m'a montré deux livres: le «livre de Dieu» et le «livre des hommes».

J'essaie de vous montrer le livre de Dieu.

Je n'en connais pas le contenu, mais le ressens pour vous.

Il est au front comme l'éclair.

Compact et insurpassable, il contient l'énigme de toute chose.

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