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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

lundi 8 août 2016

Critique et non critique

Les gens ne sont pas des punching-bags, ni des objets statiques, non-vivants. C'est-à-dire, qu'ils peuvent te répondre, se justifier, te faire voir des nuances, te donner tort: autrement dit, ils peuvent «frapper» en retour.

Il est toujours facile de juger quelqu'un, par exemple, un gardien de prison. On peut bien penser que ce qu'il fait est «lâche», «sans cœur», que c'est un «chien», etc., mais qu'arrive-t-il si le gardien de prison est critique par rapport à son travail? c'est-à-dire qu'il n'est pas d'accord avec un paquet d'affaires sur son travail? Ne devient-il pas alors plus dur à lyncher? -Pas mal, en effet, oui.

C'est toute la différence entre une personne critique et une autre non critique. C'est aussi la différence entre un être humain, «vivant», et un robot.

Dès lors qu'un «méchant» devient critique sur ce qu'il fait, il n'est plus si méchant qu'il devrait être.

C'est en même temps une énigme...

La critique sincère est souvent le seul moyen de se racheter, elle désarme...

Elle met en évidence les rôles rigides que nous jouons ou essayons de jouer, et qui ne sont pas faits pour des êtres, comme nous, de sang et de chair, des êtres «mous», dans un monde froid de science «dure».

2 commentaires:

  1. Super -
    Etre critique pour soi-m^me c ' est être changeant - quoi de + naturel ? - La vie change tout le temps -

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  2. Un con qui sait qu'il est con est déjà moins con.

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