«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

mercredi 31 décembre 2025

Sur la critique des "mâles performatifs"

Ce qui se cache derrière ces moqueries, c'est une attaque anti-intellectualiste envers les hommes, et c'est très mauvais signe. C'est en parfait accord avec la mouvance fasciste générale et le recrutement militaire en hausse, et en phase avec les masculinistes. On veut que les hommes arrêtent de penser tout court, et "pensent" plutôt à se battre.

Pour ma part, j'ai toujours beaucoup lu, et surtout à l'extérieur, dans des cafés, des parcs, en marchant, dans l'autobus. J'ai toujours lu partout où je pouvais lire, même au gym sur un tapis roulant. Je le fais parce que j'ai soif de toujours apprendre et que je veux sauver tout le temps que je peux pour apprendre. Et voilà qu'aujourd'hui, involontairement, je tombe dans la catégorie ridiculisée des "mâles performatifs", et les gens ne croient pas que je lis vraiment quand je marche. Le pire est que je ne sais pas tout d'un coup ce qui m'affecte, car je ne suis pas sur les médias sociaux et ne suis donc pas ces "modes" de bashing. Et si cette fausse idée des gens continue, je vais probablement bientôt me faire crier des insultes dans la rue, et pourquoi pas, me faire tabasser si j'ai le malheur de lire en même temps de la littérature féministe avec mon sac à dos... Car je ne vais nulle part sans mon sac à dos... Par chance, je bois seulement du café, pas de matcha. 

Ironiquement, le monde devient de plus en plus toxique socialement, grâce aux médias "sociaux". Il serait peut-être temps de les appeler des "médias toxiques". Si vous n'êtes pas capables d'avoir vos "amis" des médias sociaux dans la réalité, ils n'en valent pas la peine, car ce n'est qu'une foule, et les foules sont irresponsables. 

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