Je passe mes journées à me faire parler dans le casse par cette société depuis tellement longtemps que j'oublie que j'ai déjà été presque heureux.
Des fois je regrette d'avoir jeté un paquet de livres, en pensant vaguement que ça aurait pu servir à quelqu'un d'autre. Ce sont de belles et grande idées d'humanité. On n'en est malheureusement plus à ce niveau depuis belle lurette. Le cynisme est plus adéquat au monde actuel.
Mon docteur veut prolonger ma vie avec ses pilules? Non merci, et bon débarras. Mes livres pourraient servir au bien général? Je préfère les jeter ou les brûler dans un beau feu de joie, oui, tout cet argent parti en belle fumée! puisqu'on s'est tellement acharné à détruire ma paix d'esprit et ma santé pour me détourner du savoir. Mon intelligence pourrait apporter sa petite pierre au beau et grand édifice de la civilisation? Pas intéressé, et franchement, à quoi bon? Je ne veux plus être au service d'un autre dans la vie, j'en ai plein mon casse de ça justement. Je veux être au service de moi-même.
Je veux retrouver ma liberté, et ma joie de vivre, mais on me pousse dans un coin, piégé, traqué, paralysé, et c'est tout. Ça finit là. Après ça, c'est game over pour longtemps. Je pourrais retourner aux études, tiens. Et quand je sors, juste crever endetté, parce que je suis trop vieux, trop malade, trop revenu de tout. Voilà pour mon success story.
Voilà pour mon indignation d'aujourd'hui.
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