Je l'ai vue, de biais, aux caisses libre-service, scruter les achats d'articles, et je sais pertinemment qu'elle s'en foutait, mais à ce moment-là, j'ai vu les yeux du propriétaire dans ses yeux : elle faisait exactement ce qu'il voulait qu'elle fasse, elle n'a pas vraiment le choix, c'est son moyen de survie. Tout son esprit est occupé à surveiller cette bouffe, et les caméras sont témoins. Elle est tous les jours présente dans cette maudite épicerie horrible, elle n'est pas libre, elle est aliénée, elle n'est pas elle-même, on dira "volontairement", mais je ne suis pas d'accord, car elle n'a pas le contrôle sur ses moyens de survie, c'est plutôt elle qui est contrôlée, dans tout son être. Elle est la marionnette qui doit jouer la comédie du patron.
«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno
mercredi 24 septembre 2025
mercredi 17 septembre 2025
vendredi 5 septembre 2025
Trucs pour retrouver le goût d'écrire
Pourquoi est-ce si important d'écrire? Pourquoi vouloir absolument en faire une manie et se "forcer" à écrire?
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