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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 6 juin 2010

Mein Campf - Un camp pour GROS

Avez-vous remarqué dernièrement qu'il y a de plus en plus de gros un peu partout? Ils ne sont plus maintenant qu'en Alabama, mais ils nous envahissent dans les bus, le métro, sur les trottoirs, au magasin, à l'épicerie, dans les services publics, aux danseuses, dans les restos, dans les couloirs d'hosto, et même, en prison...

Il est temps de lever notre gros cul de notre Lazy Boy et de faire quelque chose face à cette menace grossissante grandissante.

Petite précision cependant : je ne suis pas gros, comme vous avez pu le constater sur les photos de mon body. J'ai juste un léger surplus de poids. Je ne fais donc pas partie du problème, mais de la solution finale.

Je regardais les gros à la tévé, une émission à RDI sur le problème de l'obésité, et moi et la Dictatrice on était dégoûtés. En Alabama, où tout le monde se bourre la face de frites, de poulet frit, de sauces à la viande, d'onion ring, de poutines, de triples cheeseburgers de génération en génération, on mesure l'adiposité des employés gros et on leur impose une amende en fonction du surplus de gras. L'amende est d'à peu près 30 à 40$ par mois. Ça devient payant quand la moyenne de poids pour l'état au complet est de 500lb par personne, câlisse.

On appelle ça de la «répression», mais ça a l'air à marcher, en tout cas, pour certains, qui ont l'air d'allumer tout d'un coup, diminuent leurs portions et mangent de la salade à place.

Mais du même coup, j'apprenais que l'approche du Canada en matière de gros culs était tout le contraire : le Canada vise à «accommoder » les gros et non à les décourager de persister dans leurs mauvaises habitudes alimentaires et leur surplus de poids. Ah, que nous sommes donc bons!

À la place, on leur offre toutes sortes de services et de gadgets débiles pour les «aider» : des prothèses pour mettre leurs bas et leurs souliers, des poulies et des straps pour mettre leurs pantalons, des pôles pour se laver le cul, des rampes pour se tourner dans le lit, des criques et des grues pour les monter dans l'ambulance, des sièges de toilette transportables pour ajuster sur les bols à l'extérieur pour pas que la graisse pende à terre, etc.

C'est tout simplement dégoûtant et révoltant!

Au lieu de prendre ces sarfes en pitié et de céder à leurs fausses mines attristées alors qu'ils dévorent leur troisième barbe-à-papa bleu et rose, le livre Mein Campf propose d'ouvrir des camps pour les gros.

On y proposerait des travaux forcés sur vélos stationnaires avec sièges très étroits, et il n'y aurait aucune chaise et aucun lit ou divan moelleux et confortables : on y dormirait sur des planches de bois : ainsi, ils seraient forcés de maigrir jusqu'à tant que ça fasse moins mal.

On pourrait aussi se servir de la graisse recueillie dans laquelle on planterait des tubes à même la peau pour confectionner un lubrifiant pour les chaînes de bicycles, car celles-ci en auront grandement besoin. Les peaux pendouillantes pourraient servir de cuir pour réparer les bancs qui connaîtraient aussi une certaine usure, etc.

Au besoin, s'il y avait un surplus de graisse et de peaux pendouillantes, nous pourrions avoir recours à la commercialisation et à l'exportation de manteaux de cuir biologiques pour «maigres» portant l'inscription au dos : «Ça vous apprendra à prendre toute la place dans le bus».

Nous pourrions aussi inscrire sur les pots de lubrifiant à chaîne de bicycle à l'usage des maigres seulement : «Graisse biologique de gros du Canada : ils ne mangeront plus jamais de poutine». Ce serait une façon créative de remettre la frustration des maigres qui se voient de plus en plus écrasés par les gros partout où ils vont, etc.

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