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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

jeudi 24 juin 2010

Les mots, le relativisme et la crimepensée, ainsi que le Boulegate à RDI

Je pensais à ça tantôt alors que je mangeais et que j'étais forcé de baisser le son du téléviseur à cause du son plus élevé des publicités : quelle différence entre ça, les pubs, le marketing, et la propagande stalinienne?

Au lieu d'avoir une propagande d'État, dans le libéralisme nous avons une propagande des intérêts individuels, et l'ironie est que nous ne pouvons pas plus l'éviter et que nous en sommes même fortement imprégnés. Nous sommes fortement imprégnés de cette publicité partout omniprésente, envahissante, qui nous fournit des slogans, des visions du monde et des réponses pour tout.

C'était simple non? Substituer le mot «marketing» à «propagande», c'est tout.

Même chose pour les images : un sein vu dans Hustler est un sein «pornographique». Le même sein vu dans Photo est de l'«art». Et pour finir, ce même sein vu dans un magazine médical est un sein «médical» et accessible à tous, c'est-à-dire qu'il peut même être vu en famille et par les enfants sans être «dommageable» ou même «traumatisant» pour ces derniers. Est-ce que c'est de l'hypocrisie ou de la schizophrénie? Sommes-nous parvenus à une sorte de crimepensée comme dans le roman 1984 de Orwell?

-En parlant de boules, c'est une drôle de coïncidence puisque j'étais en train de manger ma toast au saumon fumé tout en écoutant Simon Durivage à RDI parler du match entre l'Italie et la Slovaquie et à un moment donné il est passé à un journaliste dans la Petite Italie à Montréal qui interrogeait un partisan et une fille s'est mise entre les deux à l'arrière et à flashé ses boules direct dans la caméra! Ils étaient énormes, les deux avaient des perçages et c'était live! Simon Durivage a conservé son sérieux mortel et RDI n'a rien pu y faire : des générations d'enfants seront ainsi traumatisées par le sérieux mortel de Simon Durivage à la vue de ces seins percés que nous ne saurions voir.

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