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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

samedi 14 novembre 2009

Le fétichisme, c'est le fantasme des autres

Je suis toujours tenté de dire que je suis un «fétichiste» (ce qui implique un comportement passif, soumis devant l'«objet») parce que ça m'excite de m'imaginer  complètement obnubilé devant la femme qui me force en quelque sorte (paradoxalement) à caresser et lécher la partie de son corps que je désire tant. Mais le qualificatif pourrait s'appliquer à tous les hommes, car chaque homme a une partie du corps de la femme qu'il préfère. Pour la plupart des hommes ce sont les seins (fantasme assez banal merci), alors, évidemment, puisqu'ils sont les plus nombreux, on ne les appellera pas des «fétichistes», et pourtant, ils en sont, tout autant que ceux qui tripent sur les beaux culs, les belles jambes, les pieds, les mains aux longs doigts, les longues chevelures, les poils pubiens, la chatte, l'anus, les odeurs de transpiration, les aisselles, les liquides corporels, les grosses lèvres, la couleur de peau, les voix graves et chaudes, etc. Pour ma part, je tripe sur toutes ces choses et même plus, parce que je suis un cochon sexuel et que la femme tout entière est mon fétiche.

Les hommes manquent tellement d'imagination parfois... Au fond, les «fétichistes» ce sont ceux qui osent aimer ouvertement une partie du corps que les autres aiment tout autant, mais de façon honteuse.

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