J'existe pour exister. On dirait qu'il n'y a que ça. Et toutes les idées que je me faisais sur mon avenir...
Un journal sans fin
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mardi 19 novembre 2024
mardi 22 octobre 2024
Les valeurs américaines
vendredi 11 octobre 2024
À propos de Spinoza
Si tu refuses de goûter aux plaisirs de la vie par peur d'en souffrir, tu n'es pas mon genre.
jeudi 19 septembre 2024
Vendredi 13
J'ai opéré un grand changement dans ma vie depuis que je suis entré à l'urgence le vendredi 13 septembre 2024. Je souffrais depuis 1 semaine et demie de douleurs au dos et à tout le torse. Quand je suis entré, on m'a couché, donné une piqûre de morphine, et on m'a fait faire des examens, rx, scan, prises de sang, urine, etc. En gros, les examens étaient beaux: inflammation dans le sang, inflammation des uretères (canaux qui passent de chaque côté dans le dos), rien de spécial au dos ni ailleurs, c'est tout. J'étais désemparé. On allait me libérer avec un beau pot de morphine, mais on n'avait pas trouvé les causes de la douleur, qui fut tellement extrême que j'en avais déjà perdu 6 livres!
Je savais que le café causait un peu d'inflammation, j'en buvais entre 2 et 4 par jour, j'ai donc arrêté d'un coup d'en boire. J'ai mis le holà sur les pâtes, le sucre, les grosses assiettes, la viande, et je me suis tourné vers les légumes et les fruits, et les plus petites portions.
Je me suis cédulé aussi un rdv au chiro, chose que je n'avais plus depuis au moins 30 ans.
Les 2 premiers jours de ma sortie de l'hôpital, j'ai pris beaucoup de tylenols et de morphine, la douleur n'était plus à son pic, mais quand même bien présente, et je devais faire attention. Lors de mon retour au travail lundi, j'ai dû repartir à l'urgence, mais je n'ai pas pu être admis immédiatement, car il n'y avait pas de lit, et ne pouvant rester assis pendant des heures, je suis reparti me coucher chez moi sur mon tapis de yoga, et j'ai pris des médicaments, espérant que ça passe. Le surlendemain, à mon rdv avec la chiro, je n'avais plus vraiment mal, mais je lui ai expliqué d'où la douleur avait rayonné, et elle m'a craqué 3 fois. Par deux fois, je me suis retenu de pleurer de joie. Elle m'a bien ramanché le dos. Conséquence: je n'ai plus mal nulle part depuis 2 jours, c'est un miracle. J'ai même pu dormir sur le côté ou m'asseoir longtemps ou même prendre de mauvaises postures, et la douleur n'est pas réapparue.
dimanche 14 juillet 2024
La vérité facile ou la doxa
La vérité suppose que nous pouvons savoir. Mais cette supposition est fondée sur quoi, sinon sur la croyance que le monde est «rationnel»? La raison ne peut «savoir» que le monde est infini, mais elle suppose que le monde est infini, qu'il devrait être infini. De la même façon, nous ne pouvons que dire sur nos origines que ceci ou cela devrait être la vérité, mais jamais que c'est la vérité. Il y a toujours un écart possible, un égarement potentiel.
La vérité facile arrive entre l'enfance et 40 ans. Après 40 ans, on commence généralement à douter de tout. À 50, on ne croit plus à rien, voilà. Il n'y a plus rien de sûr, de solide, de stable, de certain. Toute forme de solidité ou de permanence s'est avérée un mirage, une illusion incompréhensible. Tout vient alors à être remis en jeu par défi, et on perd tout, sans grande surprise. Mais le désarroi nous poigne à la gorge, le sol s'écroule sous nos pieds.
Plus nous en apprenons sur l'Univers, plus il paraît étrange, inhabituel. Se pourrait-il qu'il ne soit rien de ce que nous pensons de lui? De même, se peut-il que nous ne soyons rien de ce que nous pensons de nous-mêmes? Que cela ne nous ait encore jamais même effleuré l'esprit?
Se peut-il que nous ne sachions rien de la vérité?
Généralement, toutes les «vérités» qui farcissent notre esprit sont des vérités faciles, et plus elles sont faciles, plus elles durent longtemps. Elles appartiennent malheureusement toutes à la doxa.