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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

vendredi 27 janvier 2017

Prison

La prison est le noyau dur de la réalité humaine.

Guerre

Les familiarités sont le prélude de la guerre.

mardi 24 janvier 2017

Le narcissisme indécrottable du Président Crump

Le Président Crump vient à peine d'arriver au pouvoir et les problèmes sont DÉJÀ commencés!

Il a les médias, les importés, les démocrates et même les républicains au cul!

Selon ses dires (convictions, toujours), les médias ont menti: ils ont montré des photos de foule pas assez grande, pour faire croire à une impopularité de Crump par rapport aux autres présidents. Donc, les médias sont des salopes! Fermons-leur la gueule! Muselons la presse!

Ensuite, il y a la question des votes: plusieurs millions de personnes (entendons des Mexicains ou tout ce qui est non-Blanc-Américain-pure-race-et-non-catholique) auraient voté illégalement... Ce qui veut dire qu'il manque des votes à l'ego de Crump. Et tout cela nous est servi, bien entendu, sans AUCUNE preuve! Il n'y aura pas d'enquête non plus, car c'est un stupide mensonge, mais ce sont les convictions de Crump, et on ne peut remettre en question ses divagations de personnalité enfoncée jusqu'à la moumoute dans son narcissisme. Son message, en gros (comme toujours) c'est: persécutons les immigrants.

Voilà, tout est dit, avec Crump c'est (et vous pourrez le constater encore une fois dans son prochain tweet):


La politique du GROS (Texan)


lundi 16 janvier 2017

Le pire ennemi du capitalisme?

- L'hédonisme.

L'hédonisme s'oppose directement au capitalisme.

Si, au niveau individuel, le principe du capitalisme est la jouissance minimum d'un maximum de biens, le principe de l'hédonisme est la jouissance maximum d'un minimum de biens.

Autrement dit, dans le capitalisme nous avons un maximum de biens dont nous n'avons pas le temps ou la capacité de jouir, mais que nous accumulons et continuons à produire quand même, au nom du capital, qui est une sorte d'éternité différée, mais l'homme au bout du compte, ne vit pas plus longtemps, malgré tous les «gains de temps» qu'il pourra accumuler en travaillant comme un fou.

En résumé: l'homme du capitalisme ne travaille que pour travailler.

Il est son propre esclave.

samedi 14 janvier 2017

La mesquinerie des petits débrouillards

Chaque jour est tissé de cette étoffe...

vendredi 13 janvier 2017

De l'incertitude

Que faire lorsqu'on ne sait pas avec certitude si le monde existera encore demain?

Que faire lorsqu'on ne sait pas avec certitude si demain un caillot ne nous explosera pas au cerveau ou une roue d'avion ne nous tombera pas sur la tête ou encore si on pensera demain à débrancher le toaster avant d'aller y chercher une rôtie coincée avec un beau couteau?

Il n'y a aucune certitude dans l'existence.

La certitude est une illusion de la jeunesse, une idée, une pseudo-hypothèse fondée sur une sorte de foi secrétée par les hormones, et encore, elle y succombe elle-même.

La seule certitude, c'est celle de l'incertitude, comme le hasard est nécessaire.

Que fait-on alors?

La réponse est simple:

«On fait comme si on était certain d'exister pour toujours.»

Car autrement, on ne ferait jamais rien...

Ça semble logique, mais ça ne l'est pas. C'est seulement une sorte de terrible résignation...

mercredi 4 janvier 2017

L'ouverture hypocrite du pouvoir

La «politique de la porte ouverte», c'est un peu comme la Campagne des Cent fleurs: ça vire mal...



Pas de lien entre la science et l'économie

Il n'y a pas de lien a priori entre la science actuelle et notre système économique, c'est-à-dire le capitalisme.

Le capitalisme freine plutôt actuellement le développement de la science qu'il ne l'accélère.

Au 20e siècle, les ingénieurs concevaient des produits trop performants: les industriels leur ont donc demandé d'introduire l'obsolescence programmée dans les composantes de leurs produits, allant à l'encontre de la mentalité des ingénieurs, de faire les meilleurs produits possible et les plus durables...

C'est à ce moment que la science est devenue pervertie par le capitalisme.

Elle allait participer désormais au gaspillage des ressources et à la pollution, au nom de la rentabilité économique.

Elle se concentrera aussi sur le moyen de faire de l'argent avec les maladies au lieu de les guérir: la panacée des médicaments sans fin, qui ne guérissent pas, mais entretiennent la maladie, pour le bonheur des actionnaires, qui sont pris, inconscients qu'ils sont de l'absurdité de ce système, pour consommer aussi ces médicaments...

C'est pourquoi nous avons besoin d'une révolution majeure dans notre façon de penser:

1. Il faut éliminer l'argent.
2. Il ne faut plus que le moyen devienne la fin.
3. Il faut que la science revienne à ce qu'elle était auparavant.
4. Il faut mettre fin à la magouille politique et à la tradition des magouilleurs en habit, politiciens de carrière, etc.
5. Il faut mettre fin à la répression, sur laquelle ces politiciens faisaient tant de millage, grâce à notre moralité chrétienne profondément enracinée, même chez les athées.
6. Il faut révolutionner la politique: le pouvoir doit aller directement aux scientifiques qui ont une vocation sociale, désireux d'aider la société, et le monde.
7. Il faut tout miser sur la science et le savoir: investissement massif dans la recherche fondamentale et dans l'éducation universitaire en général, gratuité absolue de l'université, etc.
8. Il faut changer le mode de gouvernement: communisme technologique.
9. Il faut abolir le travail des humains.
10. Il faut interdire le meurtre des animaux et développer la viande synthétique, qui sera aussi meilleure pour la santé.
11. Il faut développer une source d'énergie universelle basée sur la fusion nucléaire propre, comme le plasma (tokamak).
12. Il faut développer une pensée axée sur l'automatisation de tout, au lieu d'une pensée axée sur l'«emploi», c'est-à-dire sur la création de nouveaux esclaves humains.
13. Il faut enrayer définitivement les maladies et la souffrance, et rendre possible l'immortalité chez les humains et les animaux.
14. Il faut reconnaître, une fois pour toute, que la façon dont nous fonctionnons et dont nous nous gouvernons, est un échec. Que le capitalisme nous conduit au désastre. Que la démocratie, si vantée, est pervertie, et qu'elle est aussi un échec. Tout ce que nous faisons aujourd'hui de plus avec la démocratie par rapport à la monarchie, c'est choisir nos rois. Nous sommes donc gouvernés par des «monarchies démocratiques», avec des milliardaires au pouvoir. Il faut que ça change, sinon l'humanité court à sa perte d'ici une ou deux décennies.

Un lien entre la drogue et la religion?

Le christianisme fait la guerre à la drogue depuis le 4e siècle...

D'où nos policiers d'aujourd'hui en lutte constante, et inutile, contre la drogue...

Notre morale, qui semble axée sur la «sécurité», est en réalité uniquement conditionnée historiquement par la religion chrétienne...

La seule drogue plus ou moins autorisée du christianisme est : l'alcool.

Humain vs Machine

Le champion du monde aux dames est un ordinateur, et il semble qu'il soit indétrônable. Au jeu de go, il semble que l'ordinateur soit sur le point de devenir champion du monde aussi.

Cependant, aux échecs, les champions du monde sont toujours des humains.

Voici pourquoi: parce que les ordinateurs sont encore incapables de faire des coups comme ceux-là:



Le champion du monde actuel, Magnus Carlsen, donne le pion e gratuitement, ce qui permet en plus aux Blancs de former une belle chaîne de pions. Cependant, cette chaîne est immobilisée, et un avantage positionnel pour les Noirs en résulte. Par conséquent, le don est motivé pour les humains, mais pas pour les ordinateurs, qui sont plus matérialistes, et c'est ce qui les différencie définitivement.

Ce coup qui semble «irrationnel», n'est pas irrationnel: il appartient seulement à une autre rationalité.

Car quoi qu'on dise, la Raison n'est pas «une». On pourrait appeler cette autre facette: la Ruse.

Des situations sans solution

Ce que j'ai fini par comprendre dernièrement, c'est qu'il y a des situations où il n'y a pas de solution possible.

Par exemple: si ta femme ne t'aime plus parce que tu l'as trompée, tu ne peux faire en sorte qu'elle t'aime de nouveau. Tout ce qu'elle éprouvera désormais envers toi, c'est une sympathie sans amour, de l'indifférence ou de la haine, mais elle n'éprouvera plus jamais d'amour.

Il n'y a donc pas de solution (ou de retour possible à un état antérieur).

Il y a plein de situations comme ça auxquelles on cherche en vain des solutions qui n'existent pas.

Autre exemple: le harcèlement au travail, comment le faire cesser? Il est impossible de faire en sorte que ton supérieur t'aime, s'il te déteste et que le lien de confiance est brisé. La seule solution, comme dans la relation amoureuse en échec, c'est de quitter.

Oui, éloge de la fuite, parce qu'il n'y a pas de solution, et il n'y en aura pas. Et il ne sert de rien non plus de se plaindre à un psychologue inutile ou d'essayer de faire valoir ses «droits».

La seule solution valable à l'harcèlement en milieu de travail, ce n'est pas d'emprunter la voie épuisante et stérile du droit et de la justice, c'est:


l'abolition du travail

mardi 3 janvier 2017

Il y a des dimanches soir où...

Assis devant la télé, l'angoisse nous tombe dessus...

Puis la mort, la peur de souffrir, d'être seul... la peur de tout perdre...

Une peur diffuse qui nous enserre de partout comme un démon, un esprit malfaisant...

On dirait alors que le néant vient cogner à la porte...

Détruire notre nid douillet qu'est la vie, ceux qu'on aime, ce qu'on aime et ce qu'on a...

Et ce qu'on est aussi.

Puis lundi vient, et le retour au travail.

Le démon s'est envolé.

Pour aller où?