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«Je n'ai qu'une passion: celle qui me permet d'être libre sous le joug, content dans la peine, riche dans la nécessité et vivant dans la mort.» Giordano Bruno

dimanche 31 janvier 2016

99

Sors tes tripes sur la place publique.

La foule adore les abats.

vendredi 29 janvier 2016

98

Ceux qui nous font du mal nous donnent une entrée VIP au Paradis.

97

Ceux qui nous font du mal facilitent, malgré eux, notre entrée au Paradis.

C'est ainsi que nous pouvons rire de nos ennemis: car ils sont, au fond, nos plus grands bienfaiteurs.

mercredi 27 janvier 2016

96

Je recommande toujours chaudement une musique à quelqu'un lorsque je ne l'écoute plus depuis longtemps, que je ne la réécouterais pas volontiers de sitôt, ou que je suis sur le point d'être tanné de l'écouter.

Autrement dit, je la recommande comme pour m'en débarrasser.

C'est donc mauvais signe lorsque je recommande quelque chose en musique.

Pour les films et les livres, un peu moins.

Mais je dois quand même me méfier de moi-même à tout instant avec mes élans d'enthousiasme ou de critique.

Je suis une méchante salope.

C'est pourquoi j'ai appris à ne plus me prendre trop au sérieux avec ce genre de choses.

mardi 26 janvier 2016

95

Pour moi, le professionnalisme et la vocation sont des pièges. C'est trop sérieux, et puis ça m'ennuie à la fin de toujours faire la même chose.

Je tiens à conserver ma capacité à voir les choses et la vie avec le regard toujours neuf et enjoué d'un enfant.

94

Des chemins plutôt que des œuvres, des passages plutôt que des ouvrages.

93

Le leader et l'attitude de l'immigrant: un peu parano sur l'argent, mais toujours optimiste, il essaie ce qui s'offre à lui, si ça ne marche pas, il essaie autre chose.

lundi 25 janvier 2016

92

Souvent, la seule raison pour laquelle une personne réussit et une autre échoue, c'est parce qu'une sait quelque chose et que l'autre ne la sait pas.

C'est pourquoi certains font du savoir une chasse gardée.

À condition qu'ils sachent ce qu'est le «savoir».

Mais par leur attitude, ils ne montrent toujours seulement qu'ils pensent savoir ce qu'est le savoir...

Car le vrai savoir ne peut survivre enfermé dans une petite cage...

Il n'a de valeur qu'au contact des autres.

Savoir = Diffusion et incorporation du savoir

samedi 23 janvier 2016

91

Tu l'as rendu malade, aigri, tu lui as fait pousser des rides et des cheveux gris, wow! Quel talent exceptionnel! Quel génie!

90

Es-tu un rassembleur ou un diviseur?

vendredi 22 janvier 2016

La surveillance généralisée

Dans les années 90, je me souviens qu'on commençait à utiliser pas mal les caméras dans les dépanneurs, mais il y en avait une seule, et elle était à la caisse, pour filmer les voleurs.

Depuis ce temps, l'usage des caméras s'est multiplié: aujourd'hui nous avons dans tous les commerces un système de caméras presque équivalent aux systèmes de caméras des banques.

La différence, c'est que les caméras qui servaient autrefois à filmer les voleurs filment maintenant non seulement les voleurs potentiels, mais surtout les employés.

La surveillance s'est retournée contre nous, la population en général.

On surveille tout le monde.

J'ai pris conscience de cela lorsqu'un propriétaire d'entreprise m'a montré comment il surveillait ses employés à distance sur son cellulaire qui donne une vue sur l'ensemble de son commerce avec une dizaine de caméras web, toutes accessibles en même temps sur son écran.

C'est à ce moment que j'ai réalisé le retournement de la surveillance, ainsi que sa puissance et sa facilité. La vie privée en prend pour son rhume.

Il serait aussi facile pour ce propriétaire de cacher des caméras pour surveiller ou espionner encore davantage. Les gens qui se font surveiller ainsi n'ont aucune idée de la facilité avec laquelle on les espionne.

Ils sont potentiellement épiés dans leurs moindres gestes.

Même si personne n'est à l'autre bout pour surveiller sur les caméras ce que les employés font, les employés se comportent comme s'ils étaient surveillés en permanence.

C'est l'équivalent du Panopticon pensé par Bentham pour les prisons et que Foucault a analysé dans son livre «Surveiller et punir».

Sauf que le Panopticon est maintenant généralisé à la société entière.

Autrement dit, nous vivons, en société libre, dans un immense système de surveillance qui s'apparente à celui des prisons.

Nous vivons dans une prison sans barreaux...

L'Oppression est présente en tous lieux...

Nous sommes tous réifiés, aliénés, sans discrimination traités comme des choses...

Tous égaux en tant que riens devant notre nouveau dieu...

Nous sommes maintenant le jouet de la Technique planétaire...

C'est le totalitarisme consentant, logique même, et avec un sourire...

Le bon sens et la logique nous disent que nous n'avons pas le choix...

C'est ainsi que nous faisons aujourd'hui en toute légitimité ce qu'on trouvera complètement épouvantable dans quelques décennies... du moins, si les gens arrivent à se réveiller...

Tout le monde fait présentement de l'abus de surveillance...

Cette surveillance est justifiée par toutes sortes de raisons, le terrorisme en est une...

Mais ne voyez-vous pas plutôt qu'on utilise ce prétexte exagéré pour éliminer complètement la vie privée des gens et les soumettre à la surveillance totale de l'État et des compagnies?

Autrement dit, pour nous livrer comme des choses à Big Brother?

jeudi 21 janvier 2016

89

La bonne humeur peut tout.

88

Je ne m'en suis jamais aperçu, jusqu'à ce que je m'en rende compte au contact répété avec les autres, que j'aime ce que la plupart des gens n'aiment pas, et que bien souvent aussi, je n'aime pas la plupart des choses qu'ils aiment.

J'aime les tempêtes de neige, lorsqu'il fait froid et qu'il vente. J'aime les situations d'urgence, comme les canicules épouvantables aussi, c'est dans ces moments que je pars faire de longues randonnées à bicyclette. J'aime l'aventure, mais en même temps, la plus grande stabilité possible, comme le confort du foyer.

Dans une grande bibliothèque vide de monde, je ressens un thrill à être seul perdu dans tous ces livres.

Je ne suis pas antisocial, je suis profondément anormal.

mercredi 20 janvier 2016

87

Je suis un spécialiste de l'anti-vente. Quand quelqu'un veut acheter un livre que je connais, je dis tout ce qu'il faut pour le décourager de l'acheter, et ça marche. En général, dès que je m'ouvre la bouche plus de 5 secondes et que je commence à jouer à mon jeu préféré de la sincérité, de la franchise, de l'honnêteté, de la vérité et du réalisme, j'ai un effet déprimant garantie sur n'importe quel cobaye. La conséquence positive de tout cela est que ceux qui me connaissent finissent souvent par devenir de bons sprinters, et que moi je réussis à regagner ma solitude.

Au fond de moi-même, j'aimerais être seul au monde avec les livres. C'est pourquoi j'aime tant les bibliothèques désertées.

85

Les gens les plus désespérés n'ont même pas la force de le communiquer. Ils sont en-deçà de toute communication.

86

Le meilleur livre est celui qu'on lit en cachette.

jeudi 14 janvier 2016

L'enfer des organisations et de l'informatique

La technologie est de même nature
qu'un camp de concentration
Vous sentez-vous la plupart du temps massifié dès que vous tentez de communiquer avec une organisation quelconque?

Si oui, vous n'êtes pas fou. À tout le moins, pas encore.

Les organisations sont aliénantes par nature. Elles le sont sans même s'en rendre compte, et sans que personne de l'intérieur ne s'en rende compte non plus. Comme la machine administrative des nazis qui emmenait les gens dans les camps: aucun employé ne savait que leur travail combiné conduisait à la mort de millions de personnes: un remplissait des papiers, l'autre conduisait le train, un autre ouvrait les portes du camp: personne ne tuait personne de façon individuelle, mais le processus entier conduisait à la mort.

Avez-vous déjà été pris dans l'enfer des systèmes automatisés téléphoniques qui ne vous donnent pas les bonnes options pour parler au monde que vous voulez rejoindre et qui ne vous permettent pas de choisir le zéro pour parler à une vraie personne vivante et compétente en cas d'urgence? Ne trouvez-vous pas que c'est de la violence gratuite?

Si oui, vous êtes une victime de la technologie.

La technologie est de même nature qu'un camp de concentration: elle se présente comme pouvant vous aider, puis vous fiche, fait de vous son esclave, vous déshumanise, vous vide, et vous tue parce que vous ne servez plus à rien.

L'effet combiné des technologies et des coupures qui suivent à cause du gain de temps et de productivité, ou des coupures et des technologies comme solution aux coupures, produit l'enfer sur terre.

La conséquence de tout cela, c'est que nous avons des millions de solutions informatiques que plus personne n'arrive à suivre et encore moins à comprendre, ni de l'intérieur, ni de l'extérieur.

Ajoutez à ça l'enfer du Big Data, et vous avez une recette explosive de stress structurel et permanent pour envoyer les gens à l’hôpital, et finalement, à la morgue.

Les organisations, elles-mêmes massifiées, où tout le monde est un numéro comme les clients à l'extérieur, doivent être plus grosses pour répondre à la demande, mais en étant plus grosses, elles se formalisent, deviennent lourdes, inefficaces, ce qui entraîne des coupures, du roulement de personnel, et un service absolument pitoyable, parce que les connaissances et les compétences se perdent au gré des départs.

Ensuite, on se retrouve pris dans un cercle vicieux: les employés sont moins compétents, on les paie donc moins, et à cause que ces emplois sont mal payés, on n'attire plus les gens compétents, le roulement est grand, et puis finalement, les compétences disparaissent complètement, parce que plus personne n'en a rien à foutre, et les écoles non plus, comme pour l'enseignement du français.

Redoutez le jour où vous aurez à communiquer avec ces organisations aliénantes.

Elles sont là pour vous rendre fou.

L'informatique qui était censée nous sauver la vie, est là la plupart du temps pour nous contrôler administrativement et nous faire perdre notre temps avec des bugs, des mises à niveau, de l’obsolescence programmée, des réapprentissages de nouveaux logiciels qui font les mêmes affaires, mais soi-disant mieux ou plus efficacement. La vérité de l'informatique dans le capitalisme, est qu'elle n'est pas là pour nous faciliter la vie, elle est là pour que nous devenions son esclave, c'est-à-dire, que nous devenions tous informaticiens. Elle est compliquée parce qu'elle doit servir à faire travailler des gens en haut: nous avons constamment besoin de leur aide.

La conséquence est que nous passons notre temps à apprendre l'informatique au lieu de faire quelque chose avec ces outils.

L'informatique est devenue une fin en soi, comme les études à l'université.

Les intermédiaires (organisations) que la technologie pourrait éliminer deviennent des fins en soi, pour faire travailler les gens, inutilement: les employés savent qu'ils ne servent à rien, et que le temps de l'organisation est compté.

Mais on essaie quand même de maintenir ces organisations, parce que les gens doivent travailler, alors que d'un autre côté, leur élimination nous permettrait de sauver 50% des coûts des produits ou peut-être davantage.

Ces organisations sont comme des fiefs féodaux où chaque grand seigneur se fait vivre sur le dos de milliers de petits employés: c'est ce qu'on appelle le capitalisme.

Le capitalisme, le progrès réel et la technologie ne font pas bon ménage.

Et le communisme est pire encore.

Mais pourrait-on pour une fois avoir «beaucoup mieux» au lieu de toujours «moins pire»?

Saviez-vous qu'aux États-Unis, là où il est censé y avoir le plus de «progrès», c'est là qu'il y a aussi le plus de gens enfermés en prison au monde? Les États-Unis battent même les régimes communistes sur ce point...

Pensez-vous que c'est une drôle de coïncidence, la convergence du progrès et de la coercition?

Sentez-vous la machine totalitaire en marche?

La boucherie anonyme qui a lieu tous les jours?

Peut-on rejeter tous ces monstres et commencer à vivre? à dire oui à la vie?

Peut-on commencer à connaître les autres pour vrai autrement qu'à travers des écrans et à dire oui à l'être humain?

Je crois que les hommes ont passé le plus gros de leur histoire à s'ignorer mutuellement et à se compétitionner dans une boucherie sans fin...

Peut-on sortir du règne animal et du darwinisme une fois pour toutes?

Nous ne sommes pas des animaux, nous sommes des dieux qui s'ignorent.

Toute la mission des religions est de nous faire croire que nous n'en sommes pas, c'est pourquoi elle fait si bon ménage avec les puissances anti-vie de ce monde.

Le darwinisme, au fond, fait l'affaire des religieux et de tous ceux qui nous oppressent.

LE RÉEL EST TOXIQUE PARCE QUE NOUS SOMMES TOXIQUES.

mardi 5 janvier 2016

84

Esclave de mon corps et confronté quotidiennement à tous ses implacables déterminismes, je ne comprends plus le sens du mot «liberté».

83

La liberté est toujours conditionnelle.

82

Le profond sérieux qu'entraîne la réflexion sur sa vie passée dans la débauche.

81

L'essence du temps c'est l'unicité, et non l'irréversibilité. Mais comment peut-on être convaincu de l'unicité de toutes choses?

80

Plus on fait de science, moins on comprend l'ironie. La logique s'en tient seulement à ce qui est dit, pas à ce qui veut être dit.

79

Le plus grand penseur souffre autant que le plus misérable des trous du cul du monde. C'est pourquoi il ne peut avoir aucune pitié et prépare son coup de loin.

78

Ce qui a atteint le summum de l'efficacité n'est plus humainement utilisable.

77

La coupure entre l'homme et le monde se traduit en une coupure entre l'homme et les choses, ainsi qu'autrui.

76

Se perdre dans les confins des bibliothèques pour communier avec la tradition qui englobe et dépasse les limites du temps présent.

75

Le vide est au cœur de l'être. La faute est de n'avoir pas su respecter le vide intérieur (qui permet à l'être d'être). Être et le rien: même chose. Le Tao, la nécessité du vide, le moyeu de roue (qui permet à la roue de tourner), le non-agir. Heidegger: le rien au cœur de l'être, révélé par l'angoisse.

74

L'homme est libre pour l'éternité, c'est pourquoi il est misérable. Les animaux seuls ne peuvent se libérer du cercle de la consommation; l'homme lui, ne colle à rien. Il peut toujours se libérer de tout, et c'est cette angoisse qui le fait s'enfermer entre certaines limites.

73

Le sage ne fait peut-être au fond qu'aspirer à lui-même, car il faut déjà être sage d'une certaine façon pour choisir la voie de l'esprit et de la sagesse.

72

Il n'y a que des formes, il n'y a pas de contenu. Le contenu c'est l'infini. Il n'y a que les formes et l'informe. La matière c'est l'informe; il n'y a aucun sens à dire que la matière n'existe pas. Seules les formes peuvent exister ou non.

71

La mort n'a pas plus de sens que la naissance. L'homme naît gratuitement et meurs gratuitement.

70

Le secret n'est pas dans ce que nous croyons, mais dans ce que nous ne pouvons pas croire, et qui est incroyable.

69

Nous sommes devenus des dieux techniques.

68

L'homme veut être une chose, être comme les choses. Quelque chose de stable, de défini, de partout chez soi. Or, pour la philosophie le but est d'être partout chez soi, sans être une chose.

67

L'amour n'a rien à voir avec l'infini, il nous confronte plutôt avec la plus extrême finitude. Un dieu peut-il aimer?

66

Les joies et les peines donnent un sens à la vie, mais la froideur et l'indifférence n'en donnent aucun.

65

Le jazz a tué le totalitarisme.

64

Tous les débats sont des faux débats.

63

La publicité est le contraire du sacré.

62

Les gens ont besoin de se sacrifier. Le sacrifice est un besoin. «Victime» veut dire «sacrifié». Lorsque les individus ne peuvent plus se sacrifier, ils se mettent à être victimes. Le nombre de victimes augmente toujours.

61

Toute expérience est une expérience faite sur soi.

60

L'intelligence se communique, mais malheureusement pour elle, la stupidité aussi.

59

Le mal vainc le mal et paraît le bien.

58

Les hommes aux bonnes intentions sacrifient souvent l'individu à l'universel, c'est-à-dire l'homme en particulier pour l'homme en général, ou encore la personne concrète et réelle pour une idée.

57

Personne n'est assez sain pour ne pas finir par s'empêtrer dans ses propres contradictions.

56

L'homme en danger se sent vivre.

55

Un «penseur objectif» est une contradiction dans les termes.

54

Il n'y a pas de plus sûr moyen d'atteindre la gloire que d'échouer sur tous les plans.

53

Seul ce qui est fait avec amour a de la valeur.

Avec seulement 10% des gens qui sont heureux au travail, selon les sondages, on sait que 90% de tout ce que nous produisons n'a aucune valeur.

52

Le paradis ne se donne qu'à ceux qui ne peuvent en jouir. Sitôt qu'on en jouit, il nous est enlevé. La seule chose dont on peut jouir éternellement sans restriction, c'est l'enfer. On peut se prélasser en enfer.

lundi 4 janvier 2016

51

L'inconscient est l'angle mort de l'esprit.

50

Le contraire du plaisir ce n'est pas la souffrance, c'est la mort: l'absence de plaisir, l'absence de souffrance. La souffrance peut devenir plaisir, et le plaisir souffrance. La mort est le contraire de tout.

49

L'empressement en philosophie est aussi approprié que la méditation sur une chaîne de montage.

48

La tricherie est en soi un sujet capital, et inévitable.

Avec le temps, je m'aperçois que la tricherie, le mensonge, la dissimulation, la corruption sont partout, et que le combat contre ces vices est sans fin, toujours à recommencer, puisque l'être humain trouve toujours de nouveaux moyens de tricher ou de contourner les règles.

Pourquoi l'homme triche-t-il?

Une analyse du tricheur serait intéressante.

47

Les gens d'aujourd'hui sont tous pareils: ils te font parler, font semblant de s'intéresser à ce que tu dis, et après, te donnent des ordres ou se montrent directifs, comme si le fait d'avoir parlé de soi te rendait coupable de quelque chose. Par contre, si tu choisis de ne pas parler de toi, ils te font la vie dure et veulent te tirer les vers du nez, parce qu'ils n'arrivent pas à découvrir tes faiblesses pour mieux te dominer ou parce qu'ils n'arrivent pas à se comparer pour savoir s'ils sont supérieurs ou inférieurs.

Pour eux, et en réalité, il n'y a pas point d'égalité possible. L'égalité est un «noble mensonge».

S'ils se jugent supérieurs, ils deviennent ouvertement arrogants, vicieux, médisants et malveillants; s'ils se jugent inférieurs, ils deviennent sournoisement vicieux, médisants et malveillants.

Ou bien il faut s'intéresser à eux pour qu'ils montrent moins de férocité, mais ne posent jamais de questions sur toi ou ce qui t'intéresse, comme dans le plus grand mépris, comme si tu n'existais pas, comme si tu étais une mouche.

Dans les deux cas, ce sont des merdités.

Il est rare qu'on rencontre autre chose aujourd'hui.

Tout le monde est bâti sur le même modèle égocentrique et dominateur.

Il règne une sorte de climat malsain entretenu et amplifié par les médias de toutes sortes.

Tout ce qui part du social et y revient nous rend mauvais.